La précommande, le modèle d'avenir du retail ?
Après le prêt-à-porter, le prêt-à-la demande. Un business model vertueux, qui séduit à la fois des retailers, les marques et des consommateurs. Pour limiter les dépenses et éviter stockage ou gaspillage, place à la mode "on-demand" !
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Les DNVB, instigateurs de la précommande
Ainsi va la mode aujourd'hui. Pour vendre leurs pièces, bien des marques, dont une majorité de digital native vertical brands (DNVB), lancent la fabrication uniquement après avoir reçu les paiements de ses clients. Le système de précommande devient ainsi la pierre angulaire de leur business plan. Si ce modèle vertueux a le vent en poupe, il est pourtant né d'une contrainte, celle des jeunes créateurs de mode qui peinaient à financer leurs premières collections. Le recours à la souscription leur a ainsi permis de se lancer sans avoir à constituer de la trésorerie pour payer les fournisseurs et faire fabriquer les produits avant de les mettre en vente.
On notera que la pré-commande est un modèle à l'opposé de la fast fashion qui lui, pousse à acheter constamment via la publicité, des promotions et une offre pléthorique. La précommande se veut ainsi une alternative écologique. Ce qui fait écho aux valeurs des DNVB, en plein développement, comme le montre la dernière enquête du cabinet DNG : près de 150 digital native vertical brands (DNVB) ont été créées en France en 2021. Côté chiffre d'affaires, le marché affiche une hausse du chiffre d'affaires de 59 %. Il atteint les 2,7 milliards d'euros.
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