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Jouer le jeu

« Le Top 50 est révélateur du dynamisme qui caractérise le marché de l'outsourcing. »

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L'exercice n'était pas simple. Réaliser le premier Top 50 des outsourcers en France, que vous trouverez dans ce numéro, a nécessité du temps, de la patience et de l'opiniâtreté. Un Top basé sur leur chiffre d'affaires 2000. Il est vrai que - mauvaise habitude bien franco-française -, dès que l'on touche à cet indicateur, et qui plus est sur un secteur non habitué à fournir ce type d'information, les portes ne s'ouvrent pas toutes grandes. Bien sûr, avec ce premier bilan, nous ne prétendons pas à l'exhaustivité. Quelques noms bien connus du marché se font remarquer par leur absence. Volontaire de leur part, ou par un manque de transparence ou une absence de précision qui nous a amenés à les "sortir" du classement. Nous supposons également qu'un certain nombre de déclarations ne doivent pas refléter exactement la réalité. Que certains chiffres d'affaires ne sont pas constitués uniquement par de l'outsourcing, même pris au sens large. Que certains volumes d'activité sont quelque peu exagérés. Des défauts inhérents à toute "première" et aux limites du déclaratif. Même si les vérifications a posteriori ont été multiples. Quoiqu'il en soit, il faut reconnaître que nombreux ont été les acteurs à jouer le jeu. Dont une proportion significative des leaders du marché et, forcément, des sociétés cotées. Malgré ses imperfections, et au-delà du classement en lui-même, ce Top 50 est révélateur du dynamisme qui caractérise ce marché de l'outsourcing. En comparant ce qui peut l'être - c'est-à-dire les sociétés ayant fourni des chiffres pour les deux années -, la croissance s'est établie entre 1999 et 2000 à 35 %. Et les prévisions pour 2001 s'avèrent plus que séduisantes. Nous n'attendrons d'ailleurs pas la fin de l'année prochaine pour vérifier leur concrétisation. Le mouvement étant désormais initié, nous rééditerons notre enquête au cours du premier semestre 2002. En veillant à l'améliorer. Toutes les suggestions constructives étant évidemment les bienvenues. Et en souhaitant simplement que toutes les entreprises jouent le jeu. Dans un souci de transparence qui ne peut être que bénéfique à leur profession toute entière.

François Rouffiac

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