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Tourisport : call back en front

Le groupe spécialisé dans les voyages sportifs et d'aventure déploie des boutons d'appel sur les "sites brochures" de ses trois sociétés, pour plus de convergence entre les deux médias.

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Pour Tourisport, groupe spécialisé dans le tourisme d'aventure et sportif, l'installation de boutons d'appel (call back) sur les sites de ses trois sociétés (sport-away.com, clubaventure.fr et andaska.com) est naturelle. Voire indispensable. « Le téléphone et le Web doivent être couplés. Nos sites représentent notre vitrine, nos agences virtuelles. Notre métier, c'est le téléphone », affirme Xavier Descamps, Dg de Tourisport. Et pour cause. Près de 80 % du chiffre d'affaires du groupe est réalisé en direct via ce canal (CA 2001 de 22,1 millions d'euros) et un tiers des 60 personnes du groupe, réparties entre les trois sociétés, répond au téléphone. Déployés progressivement entre 2001 et 2002, les boutons d'appel complètent l'objectif de Tourisport. A savoir : disposer d'un seul et même outil d'interaction avec le client. « L'important pour nous est de faire converger le Web, nos numéros Indigo et le call back, insiste le directeur général. Nos produits demandent une technicité qui implique un contact. » En septembre 2001, le "site brochure" sport-away.com est le premier à proposer le service de rappel. Depuis, l'outil générerait plus de 120 contacts par mois sur un total de 2 500. Soit, près de 5 % du volume global. Pour clubaventure.fr, les chiffres sont quasiment semblables. Installé en juin dernier, le call back produirait plus de 100 contacts par mois sur un flux d'environ 5 000 appels mensuels. Autant de trafic supplémentaire susceptible d'accroître le chiffre d'affaires. Même si dans ce domaine, Tourisport avoue ne pas s'en soucier. L'objectif étant, encore une fois, au "couplage de la téléphonie et du Web". Des résultats difficilement mesurables si ce n'est dans les économies d'échelle. Le coût de l'envoi d'une brochure (estimé à 4,5 E) étant supérieur au coût du rappel. Et ce, même si le groupe doit verser 0,80 E par clic à Linkeo et s'acquitter des communications liées à l'usage du service par les internautes.

Nicolas Seguin

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