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Déjà 11 000 bots sur Messenger !

Carton plein pour Messenger qui, deux mois et demi après le lancement des bots, en répertorie déjà 11 000 ! Preuve que les entreprises sont sensibles à ce nouveau outil de relation client, comme l'explique David Marcus, directeur Monde de Messenger, lors de son passage à Viva Technology.

Publié par Christelle Magaud le | Mis à jour le
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Déjà 11 000 bots sur Messenger !

Des bots pour discuter avec les clients de voyages-sncf.com ou de KLM, un assistant virtuel pour célibataires sur Meetic, un bot de la FFF (Fédération Française de Football) pour supporter les bleus, des bots Media avec 20 Minutes et l'Express, une interaction virtuelle avec la conciergerie d'American Express, bref, ces " agents conversationnels ", qui permettent de dialoguer avec des marques sans quitter la messagerie instantanée de son smartphone, se multiplient comme des petits pains. " Nous répertorions déjà plus de 11 000 bots sur notre plate-forme, deux mois et demi après leur lancement ", affirme David Marcus, directeur monde de Messenger, lors de sa venue au salon Viva Technology. Ils répondent véritablement à une demande. Les consommateurs téléchargent de moins en moins d'applications car ils ne les ouvrent bien souvent qu'une fois. Les bots constituent dès lors une alternative intéressante. " La dernière étude de Mobile Messaging 2016 conforte cette théorie, révélant que 65% des consommateurs se servent des messageries instantanées pour des raisons professionnelles et/ou pour échanger avec une marque.

Priorité à l'expérience utilisateur

Devenu très populaire en cinq ans d'existence, totalisant presque un milliard d'utilisateurs au total, Facebook Messenger cherche ainsi à afficher toujours plus de services. Pas moins de 21 000 développeurs travaillent sur cette plate-forme à travers le monde !

David Marcus a d'ailleurs profité de son intervention à Viva Technology pour annoncer la première mise à jour de sa plate-forme. Celle-ci intègre des vidéos, des pdfs, des gifs, des emojis, " le but étant de rendre la conversation le plus expressive possible, en l'humanisant ", explique-t-il. D'autres fonctionnalités sont aussi à l'ordre du jour, comme celles qui consiste à répondre à des questions à choix multiples : " Plus besoin de taper la requête ! Jusqu'à 10 boutons sont proposés suite à un message du bot d'une entreprise. L'utilisateur a juste à " tapoter " sur la réponse. L'objectif étant de simplifier les interactions et rendre les échanges plus rapides et, par conséquent, plus efficaces ", décrit-il. Autre ajout intéressant : celui du menu persistant. Cela permet aux utilisateurs de conserver le contexte de leur conversation, de ne pas avoir à se souvenir des textes à utiliser pour activer le robot et de rester dans une expérience fluide.

La qualité de ces bots est bien au centre des préoccupations de David Marcus, qui reconnaît que les premières tentatives ne s'étaient pas toutes soldées de manière concluante, du fait de sollicitations trop appuyées, par exemple. C'est pourquoi il a annoncé de nouvelles options, notamment de contrôle ou d'évaluations. " Nous offrons désormais la possibilité de noter les bots ", ajoute-t-il.

Et quid du business model de ces bots ? " Deux projets de monétisation sont à l'étude, répond-il. Le première piste concerne la possibilité de promouvoir le robot en achetant de la publicité dans News Feed (le fil d'actualité de Facebook, ndlr). La seconde concerne l'envoi de messages sponsorisés dans des conversations ouvertes, comme par exemple recevoir une alerte pour une vente-privée ". La condition sine qua non pour que ce business model fonctionne ? Que cela soit gagnant gagnant pour les deux parties, la marque et le consommateur.



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