Les investissements clés pour rentabiliser son activité en ligne

La plateforme e-commerce VTEX dévoile les résultats de son étude relative à la rentabilité du commerce en ligne. Malgré l'augmentation des ventes en ligne, l'e-commerce connaît un ralentissement de sa croissance en 2022. La dynamique se focalise davantage sur la rentabilité.

En 2020 le commerce en ligne explose de 68,5 % aux États-Unis

Si 2020 et la période pandémique a parfois été synonyme d'aubaine pour les retailers : les ventes e-commerce ont ainsi augmenté de 68,5 % aux États-Unis. Mais les deux années qui ont suivi marquent une certaine stagnation. Une étude Publicis Sapient pointe même que 37 % des e-commerçants n'atteignent pas leurs objectifs de rentabilité en 2021 et 2022. "Dans une ère de croissance à tout prix, on observe beaucoup de dépenses irrationnelles censées nourrir cette même croissance, regrette Samuel James, directeur numérique du groupe Carrefour Brésil, également client de VTEX. Dans ce contexte, il est plus difficile d'être compétitif."

De nouveaux défis pour les distributeurs et les marques

L'étude VTEX révèle une baisse de l'efficacité des publicités en ligne à hauteur de 38 % ces cinq dernières années. L'annonce de Google prévoyant de supprimer les cookies tiers sur Google Chrome à horizon 2024 freinera d'autant plus les e-commerçants à générer du trafic sur leur site marchands. Les taux de conversion stagnent également : VTEX remarque que 69,8 % des paniers constitués en lignes sont abandonnés. Ce chiffre dépasse même les 85 % lorsque le consommateur utilise son mobile.

85 % des paniers effectués sur mobile n'aboutissent pas au paiement.

De plus, les perturbations de la supply chain durant la crise sanitaire liée à l'explosion de la demande des consommateurs ont aujourd'hui pour répercussion une augmentation des stocks de près d'un quart (22,5 %). Alors même que les consommateurs réduisent leurs demandes.

Chérir sa clientèle fidèle

Selon VTEX près de 80 % des profits d'une marque proviennent de ses 20 % clients les plus fidèles. Soigner ces acheteurs VIP peut dès lors être synonyme de rentabilité. Les retailers peuvent ainsi concentrer leurs initiatives sur la fidélisation, la collecte de données de première main et la communication transcanal.

L'optimisation de la gestion des stocks

Autre investissement clé selon l'étude VTEX : dynamiser sa gestion logistique. Si 55 % des marques observées se placent encore au seuil de la courbe de maturité de leur logistique omnicanal, investir dans cette stratégie peut leur rapporter gros. La gestion des stocks, la gestion des commandes et la chaîne d'approvisionnement peuvent améliorer la satisfaction des clients. Il devient dès lors nécessaire d'optimiser le traitement de l'exécution des commandes, l'unification des stocks et l'exploitation des modèles de marketplace.

Se tourner vers le numérique et les réseaux sociaux

Enfin, engager le dialogue avec les clients à travers de nouveaux canaux apparaît comme une des grandes tendances de 2023. Le marché de l'e-commerce est plus féroce et concurrentiel que jamais. Les marques doivent donc sortir de leurs tactiques traditionnelles en matière d'expérience client pour mieux s'engager auprès des consommateurs en proposant du contenu pensé mobile first.

Le social commerce augmente les taux de conversion de 40 % en moyenne, selon l'étude VTEX

Le live shopping, des visites virtuelles de magasins, des pages produits immersives, le commerce conversationnel (basé sur le chat) et un accompagnement personnel constituent autant de tendances et d'enjeux pour les retailers en 2023. Les marques et sites en ligne à l'assaut du social commerce améliorent d'ailleurs en moyenne leur taux de conversion à hauteur de 40 %, d'après VTEX.