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Les 10 idées retail et expérience client (26 au 30 septembre)

Publié par Dalila Bouaziz le

La rédaction a réalisé pour vous une sélection d'informations percutantes. Au menu cette semaine : Asda expérimente une application pour aider les clients aveugles dans ses magasins, Mattel lance en Europe sa plateforme e-commerce pour collectionneurs, Kroger teste un chariot à température contrôlée pour les commandes en drive et Ralph Lauren ouvrira 250 magasins dans les trois prochaines années.

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Asda expérimente l'application GoodMaps pour aider les clients aveugles dans ses magasins

Asda s'apprête à étendre son essai de l'application pour smartphone GoodMaps, qui aide les clients aveugles ou malvoyants à s'orienter dans les magasins d'Asda. Après un essai dans son magasin d'innovation technologique de Stevenage, l'application sera également disponible sur les sites de Blackburn, Caerphilly, Hulme, Totton, York, Killingbeck, Milton Keynes, Aintree, Queslett et Wembley. Les utilisateurs de l'application GoodMaps dans ces magasins auront accès à des commandes audio, visuelles agrandies et tactiles qui peuvent communiquer des directions vers des produits ou des zones spécifiques. Les points de repère clés tels que les pharmacies, les toilettes et les caisses peuvent être recherchés ainsi que des catégories de produits spécifiques pour aider les clients d'Asda à trouver les produits qu'ils recherchent.

Neil Fairclough, directeur de la transformation d'Asda, a déclaré que l'essai du magasin de Stevenage avait incité à le déployer dans d'autres magasins, car il prouvait que "la technologie peut vraiment faire la différence pour les clients qui avaient auparavant des difficultés à s'orienter dans les allées pendant leurs achats".

À lire sur Grocery Gazette

51% des maisons de luxe françaises planifieraient un projet NFT

Dans le cadre de sa dernière étude pour le Comité Colbert, le cabinet d'analyse Bain & Company a interrogé 75 maisons de luxe françaises afin d'en savoir plus sur leur rapport aux nouvelles technologies.

Biotechnologies, recyclage moléculaire, impression 3D, intelligence artificielle et machine learning pour l'optimisation des processus, intelligence artificielle et machine learning pour l'engagement client, réalité augmentée et réalité virtuelle, inspection optique automatisée, scanner, imagerie 3D, holographie, analyse neuronale, gants et écrans haptiques, identification par fréquence radio, blockchain, métavers, NFT : parmi ces 16 champs d'innovation, les maisons en auraient adopté 2,3 en moyenne. Seules la RFID, l'impression et l'imagerie 3D ont un taux d'adoption de plus de 30 %, précise le rapport. Les maisons interrogées testeraient en moyenne 3,2 technologies supplémentaires à intégrer à leurs stratégies sur un créneau allant des prochains mois aux trois années à venir.

Les maisons fonderaient essentiellement leurs espoirs sur l'amélioration de l'engagement client. Nombre de marques de luxe interrogées dans cette étude entendent miser sur des outils immersifs tels que la réalité augmentée ou la réalité virtuelle. Même son de cloche pour les NFTs : selon le rapport, en moyenne 51 % des acteurs du luxe sondés seraient aujourd'hui en phase de test ou de planification de lancements avant 2025, un chiffre qui grimpe à 72 % pour les maisons appartenant à un grand groupe. L'excellence opérationnelle s'affirme également comme un champ d'investigation en plein essor avec des attentes fortes sur les applications concrètes de la RFID, de la blockchain ou encore de l'intelligence artificielle et de son impact sur l'optimisation globale de la chaîne d'approvisionnement.

À lire sur Journal du luxe

Kroger teste un chariot à température contrôlée pour les commandes en drive

Le détaillant Kroger expérimente un chariot à température contrôlée pour les commandes de produits d'épicerie en "curbside pickup" (permet de commander sur Internet et de retirer un produit devant le magasin via des places de stationnement dédiées et une plage horaire définie), le drive français. BrightDrop, filiale de General Motors, a déclaré la semaine dernière que Kroger sera le premier client à introduire "Trace Grocery eCart" dans ses commandes e-commerce, dès cette année. Ce chariot électrique permet aux employés du magasin de placer les commandes directement dans les bacs et de l'installer sur le trottoir pour que les clients puissent venir chercher leurs courses. Après une vérification numérique, les clients ouvrent le tiroir désigné et prennent leurs articles.

Les premiers supermarchés Kroger devraient recevoir ces chariots électroniques dans le courant de l'année. BrightDrop a déclaré que le déploiement à venir fait suite à un programme pilote à Cincinnati, dans les magasins de Lexington et Versailles, dans le Kentucky, où le détaillant a constaté "une amélioration notable" de l'expérience des clients et des collaborateurs. BrightDrop a indiqué que le chariot a réduit le temps de service de 34 %.

L'exécution des commandes en ligne nécessite de nombreuses étapes au sein du magasin pour identifier, rassembler et stocker les produits avant de les apporter aux clients. Trace Grocery rationalise ce processus en permettant aux employés de charger les commandes dans le chariot électronique, de le faire rouler facilement à l'intérieur et à l'extérieur du magasin et de permettre aux clients d'y accéder sans la présence d'un opérateur. La gestion de la température permet aux détaillants de conserver les articles commandés à des températures sûres pour les aliments pendant quatre heures au maximum. Le chariot électronique est également doté d'une assistance à propulsion qui permet de déplacer jusqu'à 150 kg de produits alimentaires, réduisant ainsi les efforts physiques des collaborateurs, ainsi que d'un freinage automatique pour arrêter le moteur électrique, qui correspond à la vitesse de marche de l'opérateur. Neuf compartiments segmentent les articles par ordre, température et type de produit. La chariot est également équipé d'une protection contre les intempéries pour faire face aux températures variables et aux éléments extérieurs.

À lire sur Supermarket News

Ralph Lauren ouvrira 250 magasins dans les 3 prochaines années

Ralph Lauren a retiré sa présence dans les grands magasins et se concentre sur une stratégie qui s'appuie fortement sur le direct-to-consumer. La vente directe représente désormais 63 % de son chiffre d'affaires total et 26 % à l'e-commerce. La marque a supprimé les deux tiers de sa présence dans les grands magasins aux États-Unis, mais elle a également ouvert 450 nouveaux magasins et concessions autonomes dans le monde. La marque a identifié 30 nouvelles villes mondiales. Cela comprend 14 marchés en Amérique du Nord, huit en Europe et huit en Asie-Pacifique.

À lire sur Retail Dive

TheFork lance une solution de paiement à table par QR code

Après le lancement de TheFork Pay en 2020, solution utilisée par plus de 25 000 restaurants en France, en Italie et en Espagne, TheFork déploie le paiement à table par QR Code, après un premier test concluant auprès de 400 restaurants partenaires. Cette fonctionnalité a pour ambition de fluidifier et d'améliorer l'expérience client au restaurant. Les frais de transaction sont pris en charge, sans limitation de durée, par TheFork. Les restaurateurs reçoivent automatiquement une notification de paiement par mail et sur leur logiciel. Les virements sont ensuite faits directement sur leur compte bancaire 24 à 48 heures plus tard.

Côté client, le QR Code est disponible sur la table du restaurant, qu'ils aient ou non réservé avec TheFork. Ils doivent simplement le scanner via leur smartphone pour être redirigés sur l'application ou sur le site. Il ne leur reste qu'à indiquer le montant de l'addition et le montant du pourboire souhaité, puis le paiement se fait en un clic.

Emballages alimentaires encore trop de plastique

L'association de consommateurs CLCV a étudié les emballages de plus de 250 produits alimentaires (relevé réalisé entre fin février et mi-mai 2022 dans neuf enseignes de la grande distribution) et dénonce plusieurs pratiques problématiques : suremballage, emballages peu remplis... Céréales, graines, fruits secs, biscuits, mais aussi acras ou saucisses, de très nombreux emballages sont remplis majoritairement de vide. "La palme revient à des paquets de ravioles, d'amandes, de granola ou de lardons, qui contiennent 55 % de vide, souligne l'association. De nombreux produits sont entourés par un emballage qui semble inutile : film plastique autour de boîtes de thé, de chocolats ou de légumes, manchon cartonné autour de yaourts, de compotes ou de pizzas. Ces suremballages sont bien souvent le support d'un visuel attrayant ou de messages marketing. Ils ne semblent pas jouer un rôle essentiel puisque ces mêmes produits existent de plus en plus sans emballage superflu."

La CLCV demande aux professionnels de privilégier les emballages utiles pour la préservation et le transport, simples (un seul matériau), légers et composés de matériaux recyclables. L'acier et le verre sont les matériaux les mieux recyclés (respectivement 100 % et 88 %). La proportion pour le plastique tombe à 28 %, selon des chiffres 2020 de l'organisme Citeo. Principalement en cause : le recyclage techniquement encore impossible de certains plastiques, et le non-respect du tri des emballages qui sont jetés dans le tout-venant. Sur les millions de tonnes de déchets produits chaque année, les déchets ménagers n'en représentent que 11 %, la grande majorité étant les déchets du BTP. Cependant, les déchets ménagers et notamment les emballages alimentaires représentent une part importante des déchets abandonnés dans la nature et participent de façon non négligeable à la pollution de l'environnement.

Ikea réduit de moitié le gaspillage alimentaire de ses restaurants

Ingka Group, société holding qui contrôle la grande majorité des magasins Ikea, a révélé avoir réduit le gaspillage alimentaire de 54 % dans ses magasins. Cela se traduit par plus de 20 millions de repas sauvés et 36 000 tonnes de CO2 évitées. Le groupe, qui prépare et sert de la nourriture à plus de 560 millions de personnes chaque année, a déclaré que ses 20 000 collaborateurs travaillant dans l'alimentation utilisaient l'IA dans leurs routines quotidiennes pour mieux comprendre ce qui était jeté et pourquoi, les aidant à prévenir et réduire le gaspillage alimentaire dans la cuisine. Un tiers de tous les aliments produits et récoltés dans le monde sont gaspillés, générant entre 8 et 10 % de l'effet de serre mondial.

« Je crois vraiment que la nourriture est trop précieuse pour être gaspillée et que chacun a un rôle à jouer pour prévenir et réduire le gaspillage alimentaire, que ce soit à la maison dans nos propres cuisines ou dans notre entreprise, pointe Karen Pflug, Chief Sustainability Officer du groupe Ingka. Nous savons que de nombreuses personnes dans le monde souffrent de la faim, alors qu'en même temps un tiers de toute la nourriture récoltée et produite est gaspillée. Il est clair que nous devons prendre des mesures décisives pour jouer notre rôle pour changer cela. L'impact que nous pouvons tous avoir sur la prévention et la réduction du gaspillage alimentaire est bénéfique à la fois pour les personnes et pour la planète."

À lire sur Retail Gazette

Mattel lance en Europe sa plateforme e-commerce pour collectionneurs

Depuis presque deux ans, Barbie a lancé sa plateforme Mattel Creations. Les Français pourront, à leur tour, prochainement succomber aux séries limitées qui y sont vendues. L'industriel du jouet a profité de la Fashion Week à Milan pour annoncer l'extension à l'Europe d'ici à la fin de l'année de ce site e-commerce sur lequel le public peut trouver le fruit de la collaboration de Mattel avec des créateurs et des marques d'autres univers.

« Cette plateforme numérique s'adresse à des collectionneurs aux profils très différents. Elle touche aussi bien les fans de nos produits que ceux des marques avec lesquelles se noue une collaboration. Les jouets font partie de la pop culture. Les artistes et designers qui en donnent leur interprétation ont grandi avec nos griffes », souligne Richard Dickson, président et directeur opérationnel (COO) de Mattel. Certaines collections se vendent en seulement quelques minutes. Le groupe, qui a connu une forte hausse de ses ventes en 2021, ne cache pas ses intentions d'en faire une activité à part entière, même s'il ne dévoile pas le chiffre d'affaires déjà généré par ce nouveau marché. Et toutes ses marques sont impliquées. « Nous devons être là où sont les clients. Le lien direct avec le consommateur est important. Ce site nous permet d'être présents dans l'e-commerce sur un autre terrain que celui de nos distributeurs », remarque Richard Dickson.

À lire sur Les Échos

Kiabi bloque les prix de 140 vêtements en Belgique

Kiabi annonce le blocage des prix de 140 pièces essentielles issues de sa collection hiver en magasin et en ligne. Parmi les articles concernés, des doudounes, des jeans, des t-shirts, pour femmes, hommes, enfants et bébés.

La stratégie « Prix bloKés », s'inscrit dans la vision 2030 de l'entreprise. L'enseigne à lancer une communication autour de cette stratégie, baptisée « Toujours plus pour les familles » et qui résume les différentes initiatives prises pour atteindre cet objectif. Pour l'heure, ce gel des prix a été annoncé uniquement en Belgique où l'enseigne compte huit magasins et une boutique en ligne depuis son installation en 2012.

À lire sur Fashion United

Le montant réglementé des frais de port des livres fixé à 3 euros

Les Français devront bientôt débourser 3 euros pour se faire livrer un livre à la maison, qu'ils aient commandé sur Amazon, sur le site marchand d'un acteur de la grande distribution ou auprès d'une librairie. Depuis l'adoption fin 2021 par le Parlement de la loi Darcos « visant à améliorer l'économie du livre et à renforcer l'équité entre ses acteurs », le ministre de l'Économie Bruno Le Maire et la ministre de la Culture Rima Abdul-Malak travaillaient aux côtés de l'Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse) à la définition d'un prix plancher pour les livraisons de livres en France. Quel que soit l'expéditeur.

L'objectif étant de s'attaquer à la distorsion de concurrence qui existe entre les géants de l'e-commerce et les libraires indépendants. Si les frais de port pour les livres ne pouvaient plus être nuls depuis une précédente loi datant de 2014, Amazon et la Fnac avaient trouvé une parade en les fixant systématiquement à 1 centime d'euros. Alors qu'il coûte en moyenne 6 euros de frais postaux au libraire pour le même envoi. Toutefois, pour les commandes de livres au-delà de 35 euros, le ministère de la Culture a décidé de maintenir le statu quo, avec un plancher de 1 centime d'euros. Ce relèvement du prix plancher a notamment pour objectif d'inciter les consommateurs à se rendre en librairie plutôt que de commander en ligne. Il vise à préserver l'équilibre inhérent à la loi Lang de 1981 sur le prix unique du livre, à l'ère du numérique. Cette loi a permis à la France de construire un réseau solide de librairies sur tout le territoire. La décision du gouvernement français doit encore être transmise à la Commission européenne, qui rendra un avis avant que la loi puisse entrer en vigueur.

À lire sur Le Figaro

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