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Les centres de contacts dans les prisons posent question

Le projet du ministère de la Justice rencontre l'opposition des principales organisations syndicales et professionnelles.

Publié par Géraldine CAILLET le
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L'AFRC et le SP2C se montrent très critiques à l'égard du projet du ministère de la Justice de créer des centres d'appels en prison. Pour l'instant, les pénitenciers de Rennes (Ille et Vilaine) et de Bapaume (Pas de Calais) sont concernés. Même si les deux organes professionnels restent tout à fait conscients des enjeux de société que peuvent représenter cette initiative, ils craignent de dégrader encore l'image du secteur de la relation client.
« Nous travaillons depuis des années pour que l’image du secteur se conforme à sa réalité, celle des emplois stables et durables. Notre activité nécessite de véritables compétences, de véritables salaires et de véritables formations qui ne peuvent pas être assurés dans le milieu carcéral », intervient le SP2C. Même son de cloche à l'AFRC : « Délocaliser les centres d’appels dans des centres pénitenciers représente une régression dans le secteur de la relation client et apporte une image négative à ces entreprises qui ont contribué, depuis plusieurs années, au développement des bonnes pratiques et des innovations technologiques de ce secteur ».
Côté proposition, le SP2C souhaiterait que se « tienne une concertation collective pour étudier les possibilités de réinsertion offertes par le secteur ». En outre, le syndicat veut éviter que la démarche au départ citoyenne et caritative ne soit utilisée à des fins économiques.

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