La loi est stricte sur l'utilisation des données personnelles.
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Indirectement, les appels sortants sont assujettis aux lois qui régissent
la protection des données personnelles contenues dans toute base de données
informatique et l'usage qu'il en sera fait. Les termes de la loi sont clairs et
distinguent ceux qui constituent de tels référentiels pour les utiliser de ceux
qui les créent pour les commercialiser. Dans le premier cas, lors de la
constitution d'un fichier, il est légalement obligatoire pour l'entreprise
d'indiquer aux personnes de façon explicite ou implicite (en appendice d'un
contrat de services, par exemple) quel usage peut être fait des informations
communiquées, et de leur offrir la possibilité d'en refuser l'utilisation. Dans
le cas des sociétés spécialisées qui commercialisent de tels répertoires,
obligation leur est faite d'informer le public au moment de la collecte et,
surtout, de le déclarer à la Cnil. Dans le cadre plus précis de la prospection
téléphonique, la collecte est possible sous réserve que les personnes puissent
s'y opposer, soit lors de la collecte des informations, soit au moment du
contact. En la matière, la règle qui prévaut est celle du "droit d'opposition"
de la personne à la société ou à son prestataire.
Emission : déontologie à défaut de loi
En l'absence de loi sur le respect de
la tranquillité des personnes, certaines règles éthiques ont fleuri ici et là.
Par exemple, le code déontologique établi en concertation avec le Syndicat du
Marketing Téléphonique des Centres d'Appels et des Médias Electroniques,
l'Union des Annonceurs, l'Union Française du Marketing Direct et France
Télécom. Edicté en 1989 et révisé en 1991, il encadre les obligations de
l'appelant vis-à-vis de l'appelé. A noter, une prescription sur les plages
horaires dans lesquelles doit s'effectuer l'émission d'appels. De 8 h à 20 h 30
les jours ouvrés et de 10 h à 20 h 30 le samedi. Le dimanche étant exclu.