Les trois points qui changent dans le traitement des appels entrants
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«Nous assistons à un changement de philosophie. Avant, le client était un
matricule, traité de façon statistique et globale. Aujourd'hui, nous rentrons
dans la philosophie de l'environnement, estime Jean-Alain Jutteau,
vice-président de l'intégrateur TSC. Nous avons besoin de connaître
l'historique du compte et les goûts du client pour lui proposer des éléments de
traitement spécifique. Les bases de données des entreprises comprennent entre
50 et 70 informations par client. Pour y accéder en temps réel, la solution
choisie par le centre d'appels doit comprendre une mémoire informatique tampon
qui se chargera de l'extraction et de la présentation des informations issues
de la BDD. » Deuxième point de changement, selon Jean-Alain Jutteau,
l'utilisation des routeurs, des machines susceptibles de prendre des décisions.
Leur fonctionnement peut se baser sur la reconnaissance du numéro appelant ou
encore sur son identifiant demandé par le serveur vocal. Mais elles peuvent
aussi établir la discrimination en fonction du numéro appelé, comme, par
exemple, chez Air France, entre le numéro "ordinaire" et le numéro Club.
Troisième point, c'est l'environnement de l'opérateur. « Le métier de téléagent
est très éprouvant. Sa capacité de tenir la conversation, de rester
opérationnel pendant six heures par jour dépend de l'ergonomie de son poste de
travail. Nous développons des cockpits logiciels étudiés au maximum pour lui
éviter la lassitude ou la fatigue. »