Dans votre CX, assurez-vous un haut niveau de conformité dans la protection des données ?
Alors que la croissance d'une entreprise dépend de la relation client et de sa stratégie commerciale, elle doit investir dans une infrastructure puissante et robuste pour conserver son avantage concurrentiel. La sécurité des données est un investissement essentiel qui représente bien plus qu'une simple dépense technique. Ainsi, en protégeant les données de ses clients, une entreprise protège à la fois sa ressource la plus précieuse et la pérennité de ses activités.
Irrémédiablement, lorsqu'une entreprise est victime d'une attaque qui cible les données de ses clients, la confiance de ces derniers s'érode. En effet, les cybercriminels sont ensuite susceptibles d'exploiter et vendre des informations confidentielles pour ensuite mener des campagnes de phishing ou de ransomware, et ainsi piéger ces nouvelles victimes pour augmenter leurs gains.
Pour s'épargner une crise supplémentaire en cas d'attaque, avoir un haut niveau de conformité dans la protection des données et une gouvernance qui prenne en compte la gestion de la relation client, devient alors plus que nécessaire. Ainsi, les entreprises peuvent mettre en place différents systèmes pour protéger ces derniers.
La protection des données, un gage de confiance non négligeable
Pour un client, il peut être très angoissant de constater que ses données personnelles détenues par une entreprise ont été volées et sont maintenant dans les mains de cybercriminels. À l'heure où les entreprises subissent de nombreuses cyberattaques, largement documentées dans les médias, il est impensable pour un client que celles-ci ne disposent pas de moyen de cyberprotection à la hauteur. Pour instaurer un climat de confiance et de facto la croissance de l'entreprise, faire la démonstration de son engagement dans la protection des données est devenu un élément crucial.
Par ailleurs, dans un contexte où le taux d'engagement et la fidélité client sont au coeur des stratégies commerciales, le suivi et l'optimisation de ces valeurs constituent un objectif difficile à atteindre et donnent une idée précise de la santé financière à long terme d'une entreprise. Il serait en effet dommage de perdre des clients fidèles du fait d'une cyberprotection insuffisante. En 2020, près de la moitié des consommateurs (44 %) déclaraient qu'ils cesseraient d'acheter auprès d'une entreprise qui s'était fait attaquer [1].
Même si de nombreuses lois et réglementations apportent une certaine tranquillité d'esprit aux clients, les enjeux restent réels. Le public attend d'une entreprise qu'elle protège les informations en sa possession tout en apportant un service personnalisé ; cela fait partie des attentes élémentaires auxquelles aucune entreprise ne peut déroger. Une violation de données peut profondément nuire à la réputation et donc stopper l'acquisition de nouveaux clients. Investir dans la protection des données vient donc contribuer à l'intégrité de l'image de marque et prévenir en amont des risques et conséquences d'une attaque.
Lire aussi : Salesforce lance Agentforce en France
Il est également nécessaire de rappeler qu'une violation de données peut entraîner des pertes financières importantes, notamment des amendes, ainsi que des frais de justice pour manquement. Dans un contexte d'instabilité économique dans lequel de nombreuses entreprises françaises évoluent, une menace financière d'une telle envergure peut les faire basculer irréversiblement.
Renforcer sa stratégie de protection des données est donc essentiel
Quelle que soit la taille, le secteur d'activité ou encore la région géographique d'une entreprise, avoir une stratégie forte de protection des données est indispensable. Concrètement, cela peut se traduire par une réflexion poussée sur des problématiques de cybersécurité plus globale. Dès lors, la mise en place d'une stratégie dite Zero Trust - consistant à construire des architectures de sécurité basée sur le principe qu'aucune interaction n'est fiable - peut s'avérer particulièrement judicieuse au regard de la menace cyber actuelle. Dans cette logique de Zero Trust, l'instauration de moyens de protection supplémentaires tels que l'authentification multifacteurs ou le contrôle biométrique des utilisateurs vient ajouter une nouvelle barrière contre les tentatives d'intrusion.
Lire aussi : Forrester dévoile ses prédictions 2025 sur le marketing, le retail, le CX, l'e-commerce...
Toute une panoplie de mesures et d'outils ciblés à explorer...
Si l'on se concentre sur la protection des données uniquement, de nombreux moyens peuvent être engagés pour empêcher un cybercriminel infiltré d'avancer sans entrave. On pense notamment au cryptage des données stockées, à la détection automatisée (via le Machine Learning) des anomalies et des malwares, ou encore à des sauvegardes inaltérables et régulières pour une récupération et une reprise rapide des activités. De plus, avoir une vision globale sur l'ensemble des données - savoir où elles sont stockées, réparties et utilisées - permet d'avoir une meilleure visibilité de l'infrastructure, et ainsi de déterminer plus facilement les points à améliorer, d'augmenter son efficacité, de réduire les coûts et enfin d'obtenir un meilleur retour sur investissement.
De l'importance de bien s'entourer côté prestataires
Il est parfois possible qu'une entreprise n'ait pas les ressources internes pour entreprendre ce travail de sécurisation. Si tel est le cas, il est absolument indispensable de faire appel à un prestataire externe capable de comprendre et de participer à la réalisation de ces objectifs de sécurité. Ce dernier doit épauler l'entreprise dans la mise en place d'une stratégie de cyberdéfense axée à la fois sur la protection et la reprise après sinistre, tout en conservant son avantage concurrentiel malgré les circonstances. En mettant toutes les chances de son côté, les risques de voir aboutir une cyberattaque s'amoindrissent. Bien que le risque zéro n'existe pas (surtout en matière de cybersécurité) s'il y a des moyens de retarder la progression d'un cybercriminel, autant les utiliser.
Sur le même thème
Voir tous les articles Veille & Tribune