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Camaïeu sera finalement repris par la Foncière immobilière bordelaise

L'actuel dirigeant de Camaïeu voit son offre de reprise refusée au profit de celle de Michel Ohayon, propriétaire de la Foncière immobilière bordelaise.

Publié par Stéphanie Marius le - mis à jour à
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Camaïeu sera finalement repris par la Foncière immobilière bordelaise
© FikMik - Fotolia

L'offre de reprise de l'enseigne Camaïeu, en redressement judiciaire depuis le 26 mai, par la Financière immobilière bordelaise, l'emporte sur celle de Joannes Soënen, actuel dirigeant de l'entreprise, selon l'AFP. Le tribunal de commerce de Lille privilégie ainsi un projet permettant de reprendre 2659 salariés sur les 3100 que compte le groupe. Cette offre était également préférée par le comité social et économique de Camaïeu et l'intersyndicale CFDT-CGT-FO. La Foncière immobilière bordelaise, fonds dédié à l'immobilier commercial et possession de Michel Ohayon, concerne 511 points de vente sur les 634 que compte l'enseigne.

L'offre de Joannes Soënen, soutenue par trois fonds d'investissements historiques de Camaïeu, GoldenTree, CVC et Farallon, prévoyait la reprise de 446 magasins seulement, selon le tribunal de commerce de Lille. Elle était contestée par la Foncière immobilière bordelaise car, selon cette dernière, l'assouplissement des règles concernant la reprise de sa propre entreprise par un dirigeant, lié à la crise économique et sanitaire, ne pouvait s'appliquer. En effet, les difficultés financières de Camaïeu étaient antérieures à l'arrivée de l'épidémie en France.

"La crise sanitaire a obligé le groupe à fermer brutalement plus de 800 magasins dans le monde. Son chiffre d'affaires [avait] chuté de 95%, soit un manque à gagner de 162 millions d'euros", avait confié une source proche de la direction lors de la mise en redressement judiciaire de l'enseigne.

"Le tribunal regrette amèrement la faiblesse des prix de reprise, particulièrement celle de FIB, qui a été qualifiée d'indécente lors des débats. Néanmoins, l'intérêt de l'entreprise reste sa pérennité, qui apparaît meilleure dans le projet FIB", indique le jugement du tribunal de commerce de Lille.


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