Salesforce va investir 3,5 milliards de dollars en France
C'est dans le cadre du Salesforce World Tour qui s'est tenu à Paris le 30 mars que l'éditeur mondial de CRM a annoncé ses ambitions sur le marché français dans les 5 prochaines années.
Il fallait bien marquer la reprise du World Tour de Salesforce, en présence de Parker Harris, co-fondateur du groupe, par une annonce de taille. Ainsi, l'éditeur américain a annoncé un investissement massif en France soit 3,5 milliards de dollars au cours des 5 prochaines années. « Notre croissance rapide est le résultat du choix de nos clients d'accélérer leur transformation numérique, et de faire appel à Salesforce en tant que partenaire de confiance. Cet investissement à long terme, contribuera également au développement économique du territoire français au cours des cinq prochaines années », a précisé Emilie Sidiqian, DG de Salesforce France. Ces investissements porteront sur deux axes, l'emploi et la R&D. « Salesforce n'est pas une compagnie, mais une économie de confiance. Nous allons créer 9,3 millions d'emplois d'ici 2026 dont 211 000 en France », a déclaré Parker Harris, co-fondateur du groupe américain. L'objectif est de développer des ancrages territoriaux en Rhône-Alpes et PACA et créer des emplois régionaux en mode hybride. « Nous devons permettre à nos collaborateurs de travailler librement », a annoncé la DG. Autre priorité, l'innovation. L'entreprise va poursuivre ses investissements dans ses centres dédiés à l'innovation à Paris et à Grenoble. Enfin, la société investira également dans son offre d'infrastructures, afin que ses clients puissent traiter et stocker leurs données dans l'Union européenne (UE). « En prenant ce poste il y a un an, j'ai voulu concentrer mon action sur l'accompagnement de nos clients dans l'adoption de nos technologies et l'impact en termes de ROI. Il est essentiel d'identifier l'impact sur le NPS de nos clients, de faire des investissements rentables. L'accélération digitale a entrainé une croissance du groupe de 25% dans le monde, de 22% aux États-Unis et de 34% en Europe. Nous devons être pionnier en Europe, ce marché dont la réglementation évolue très vite », conclut Emilie Sidiqian.
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