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L'intérim dédié aux centres d'appels

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Centres d'Appels Intérim existe depuis un an. Filiale de Call Center Alliance, cette société d'intérim spécialisée dans les call centers emploie huit permanents pour une centaine d'embauches mensuelles, la plupart en pré-embauches pour des clients comme Bouygues, 9 Telecom, Accor ou Sagem. « Nous avons tous une expérience des centres d'appels et nous maîtrisons les techniques permettant de trouver et garder les téléacteurs », précise Marie-Pierre Bocquel, responsable des ressources humaines. Julien Ambrosi, l'un des deux recruteurs, met en avant la qualité de l'accueil des candidats. « Nous essayons d'êtres proches de l'intérimaire, de connaître ses besoins et ses centres d'intérêts. Nous fêtons les anniversaires, nous faisons régulièrement le point avec eux et nous avons lancé une newsletter », ajoute Marie-Pierre Bocquel. Les salaires sont dans la moyenne du marché (autour de 8 500 F brut) associés de primes. L'agence recrute tous les profils du call center, du téléconseiller au chef de plateau en passant par le superviseur. Elle met en avant ses compétences sectorielles et les efforts déployés en matière de réduction du taux de turn-over pour justifier un positionnement haut de gamme et plutôt cher, avec un coefficient multiplicateur de 2,25 à 2,7 du salaire brut, contre 1,90 en moyenne pour les agences d'intérim généralistes. « Nous offrons une formation initiale d'une demi-journée ou une journée et un système d'évaluation du discours, pris en charge par un assureur qualité, qui va veiller à l'évolution du discours du téléconseiller dans l'exercice de ses missions », détaille Marie-Pierre Bocquel. Cette analyse de la forme du discours des candidats donne lieu à un rapport. Les canaux utilisés pour recruter les postulants sont variés : télétexte, spots radio (Voltage FM), petites annonces presse et Web. « Mais c'est le bouche-à-oreille qui fonctionne encore le mieux. Nous offrons des bons d'achat pour les parrainages. Et on leur garantit une vraie carrière s'ils veulent s'investir », conclut Julien Ambrosi.

Patrick Cappelli

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