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Les intérimaires : une solution durable ?

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Le centre service clients de la CGE, à Nantes, est un exemple de stabilité du personnel. « Nous avons constaté deux départs sur deux ans, pour soixante-dix positions », témoigne Jean-Noël Demeyere, responsable du centre. Le contexte interne à l'entreprise n'y est pas étranger. Cependant le centre doit quand même faire face à des vagues de nouveaux arrivants : des intérimaires, pour gérer la saisonnalité dans la réception des appels. De 24 000 appels en moyenne, le centre passe à 55 000 pendant la période de facturation en juillet et presque autant en janvier.« Nous apprécions le partenariat avec Adecco, car ils connaissent bien notre manière de travailler, témoigne Jean-Noël Demeyere. Mais c'est nous qui les formons au maniement de nos outils informatiques. Et, comme nous faisons appel à leurs agents tous les six mois, entre-temps ils ont eu le temps de partir ailleurs, de trouver du travail en poste. Donc, nous n'avons quasiment jamais les mêmes acteurs. » C'est le prix à payer pour l'utilisation d'une main d'oeuvre extérieure. Jean-Noël Demeyere compte sur Adecco pour le suivi de la prestation d'intérim, pour la gestion administrative et juridique : « C'est Adecco qui me dit ça, vous pouvez le faire, et ça, vous ne pouvez pas.. Je leur fais confiance. » Pourquoi avoir choisi Adecco ? « J'ai trouvé leur équipe locale très performante. Ils ont une bonne réactivité. Bien sûr, mes urgences sont toujours prévues au moins un mois à l'avance. Mais on peut se tromper dans les prévisions, avoir à gérer beaucoup plus d'appels que prévu. Alors, ils sont capables de me fournir six, huit, douze personnes en plus et du jour au lendemain, pour ajuster la composition des équipes », répond le patron du centre. Selon lui, le point fort de son prestataire réside dans l'adéquation des conseillers à ses besoins spécifiques : « Ces personnes ont déjà eu une expérience téléphonique. Je n'ai presque jamais eu à me plaindre. En revanche, j'aurais aimé qu'elles aient un peu plus de formation sur le métier du téléphone. »

Alexis Nekrassov

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