La stimulation par la gourmandise
À LIRE AUSSI
- Motiver et stimuler ses téléconseillers
- Les bons conseils de l'AFRC
- Chez ESDI, les commissions ont de l'importance
- SVP Multi-Info recrute de futurs juristes
- Transcom : la considération passe avant le reste
- SFVP : le choix de la sous-traitance
- CPM favorise des passerelles entre les enquêtes et les services clients
« Nous avons deux canaux de prospection : par démarchage au domicile et par
téléphone. Au début, nous avons envisagé le téléphone comme un complément du
démarchage mais, avec le temps, nous nous sommes rendus compte que la qualité
des clients acquis par l'un ou l'autre canal était proche. Ils sont aujourd'hui
à importance égale chez nous », témoigne Damien Meyer, responsable d'agence
chez Bofrost Distribution. Egalité dans le volume aussi : les trois démarcheurs
totaliseraient jusqu'à 250 clients par mois, et le canal téléphonique entre 150
et 200 nouveaux clients. Lors du premier appel, le conseiller propose d'envoyer
le catalogue avec les 260 références de l'enseigne. Ensuite, il rappelle pour
prendre la commande en faisant jouer au besoin l'offre de produits de
dégustation offerts. Une fois le client acquis, le contact est poursuivi par la
voie postale et en direct par l'intermédiaire du vendeur-livreur.
Pour motiver, il faut faire goûter !
« Nous avons
négocié avec ESDI un prix fixe par acquisition, avec un engagement de
production minimum de leur part. Nous ne participons pas directement à la
motivation de leurs téléacteurs. Mais nous cherchons à motiver les téléacteurs
en organisant des dégustations de nos produits », précise Damien Meyer. Ces
opérations de stimulation gourmande ont l'air de plaire : à chaque fois, le
nombre des commandes passées augmente, en particulier pour des produits
dégustés. « Je vois, d'après les commandes, quel téléconseiller préfère quel
plat. Les bouchées des pommes de terre farcies au fromage frais et les
assortiments de pizzas ont le plus de succès auprès des opérateurs, sourit
Damien Meyer. Goûter ce que l'on vend est très important, cela permet d'établir
une relation de partenariat. » La relation entre l'enseigne et le centre
d'appels semble bien fonctionner. Quelques problèmes restent encore à régler,
par exemple celui de gestion des zones de livraisons. « Quand les conseillers
prospectent un nouveau secteur géographique dominé par des petits villages, ils
y vont de la même manière que dans une ville. Ensuite, pour nous, c'est tout
une acrobatie pour gérer des livraisons dans des lieux éloignés les uns des
autres, remarque Damien Meyer. Mais c'est un problème que nous arriverons à
régler. Globalement, je suis satisfait de notre partenariat, et eux aussi, je
crois. Même leur P-dg commande parfois chez nous, c'est stimulant pour tout le
monde. »