Recherche

La convergence en question

Faire converger téléphonie et applications informatiques, c'est une des raisons de choisir l'IP, selon l'intégrateur NextiraOne, qui a rédigé un livre blanc sur la question.

Publié par le
Lecture
4 min
  • Imprimer


La fameuse convergence entre téléphonie et informatique est un des enjeux majeurs du passage à la téléphonie sur IP. Pour NextiraOne, intégrateur qui a réalisé un livre blanc sur la question (Comprendre la convergence), « le phénomène de la convergence prend de plus en plus d'ampleur. D'une grande efficacité, elle génère de la valeur et permet une maîtrise des dépenses. Mise en oeuvre avec intelligence, elle peut engendrer un retour sur investissement sur une courte période tout en assurant un TCO (coût total de possession) modéré », estime ainsi Jean-Louis Van Houwe, responsable des solutions de voix et de convergence. Pour Bruno Cayot, responsable marketing solutions, « cette convergence se produit déjà, et elle a un impact profond sur les solutions de communication. La convergence ouvre également de nouvelles opportunités. » Cette migration de la voix sur le réseau données via l'Internet Protocol peut être effectuée soit par un big bang (passer en tout IP), soit en mettant à niveau les systèmes existants (mode mixte ou hybride). Pour l'intégrateur, « les applications de centres de contacts mettent fin aux divisions historiques entre l'utilisation de la voix et celle des données. Les développements de technologies comme les langages XML et Voice XML rendent les distinctions encore plus floues. De plus, l'efficacité d'outils comme la messagerie unifiée, qui permet de gérer ensemble messages vocaux et électroniques, est renforcée par la convergence des réseaux. » Néanmoins, cette convergence devra résoudre plusieurs problèmes. D'abord, les entreprises devront choisir un fournisseur de solutions capable de les accompagner vers la convergence. Or, d'après Nextira-One, « peu de fournisseurs ont à la fois les compétences nécessaires pour la voix et pour les données, sans parler de l'expérience de la mise en oeuvre et du support des solutions convergées. » En effet, ce rapprochement est complexe, et il semble plus prudent de mettre d'abord en place une solution hybride, pour tirer profit de l'existant. Trois questions essentielles L'intégrateur invite à se poser trois questions essentielles avant de se décider d'aller vers la convergence. Un : technologies et standards sont-ils en place ? Deux : y a-t-il un réel besoin commercial ? Trois : la convergence créera-t-elle un bon équilibre entre prix et valeur ? Une fois ces interrogations résolues et le bon prestataire trouvé, la convergence voix/données peut offrir aux entreprises toute une série de bénéfices à moindres coûts. Exemples : développer un réseau unique voix et données, plutôt que deux séparés, revient moins cher. La maintenance d'une seule infrastructure est moins onéreuse. Fournir un même service à plusieurs sites via une solution convergée fait baisser les frais de support et d'immobilisation. Une mise en oeuvre centralisée de l'infrastructure accélère le déploiement de nouvelles agences et de nouveaux services, tout en réduisant les tâches des techniciens sur site. L'intégration de systèmes comme les Softphones, Web Softphones et assistants personnels et le regroupement des fonctions de messagerie vocale, de télécopie et de messagerie électronique, au sein d'une même interface utilisateur augmentent la productivité des employés. Mais attention, la convergence n'a d'intérêt que si elle est bien mise en oeuvre. « Elle nécessite une haute technicité, une planification minutieuse et une approche mesurée », conclut Jean-Louis Van Houwe.

Patrick Cappelli

S'abonner
au magazine
Se connecter
Retour haut de page