Interview de Sandrine Conor, responsable développement RH du groupe Acticall Sitel
Comment se déroule l'évaluation au sein d'Acticall?
Les compétences sont évaluées en écoute spontanée ou différée. Nous complétons par un entretien. Nous avons fait le choix d'intégrer la certification dans un parcours afin de lui donner de la crédibilité pour l'employabilité des collaborateurs: lorsque nous intégrons un conseiller au sein du groupe, il suit un cycle de formation métier (un contrat de professionnalisation Vision Pro, supervisé par un organisme externe, sur six mois). Le CCS est présenté dans les 6 à 12 mois suivants le recrutement du salarié, ce qui lui laisse le temps de prendre en main les actes métiers, pour arriver à une évaluation finale assez structurante. Nous démarrons le projet et avons une soixantaine de collaborateurs en lice.
En quoi le CCS-RC s'inscrit-il dans le parcours des collaborateurs?
La caractéristique de ce dispositif est qu'il est interbranche. Le CCS vise à offrir l'opportunité à des personnes qui découvrent un métier de passer un certificat. Nous sommes également promoteurs de la validation des acquis de l'expérience, réservée à des collaborateurs qui ont au moins trois ans d'ancienneté et ont suffisamment conceptualisé leur métier pour le décrire. Le CCS-RC constitue une bonne étape pour amorcer une VAE.
Quelles retombées en attendez-vous?
Nous avons établi trois indicateurs-clés qui sont: attirer plus de candidats grâce à la certification, réduire les départs en cours de formation et améliorer la performance des conseillers. Le CCS est l'occasion de rendre acteurs les collaborateurs et d'établir des passerelles entre les branches de métiers.