Les Français et leurs datas : une typologie utile aux marques
Cinq cibles, cinq approches de marque
Face à la diversité des positions, Havas Media a dessiné cinq portraits d'internautes :
1- Les datas détendus : un petit segment constitué de 4% d'interrogés, serins, prêts à donner leurs datas (sauf leurs mails) mais très gourmands en termes de rétribution! Ce sont typiquement des hommes, entre 25-49 ans, ruraux, CSP-, et sans enfants.
2- Les datas fatalistes : le ton change chez 27% des internautes. Plus jeunes et plus féminins que les "détendus", les "fatalistes" sont certes un peu inquiets de la diffusion de leurs données, mais ne prennent guère de mesure de protection et attendent peu de rétribution financière. Leurs préférences vont à plus de transparence de la part des marques, moins de publicité et pourquoi pas, des e-coupons de réduction.
3- Les datas stratèges : 9% des internautes entrent dans cette catégorie très active sur le Net, experte en protection de ses données, consciente des risques d'atteinte à l'intimité mais finalement pas trop inquiète, et en attente de rétribution, financière et non-financière. Leur profil ? 35-49 ans, masculin (2/3), parisien et CSP+, présence d'enfants pour 1 interrogé sur 2.
4- Les datas paranos : c'est le groupe le plus important, constitué de 36% des internautes, et tout les inquiète ! Peu présents sur les réseaux sociaux, ils ne voient aucun avantage à la captation de leurs données. Ils sont donc difficiles à toucher par les marques, d'autant qu'ils n'attendent pas de rétribution. Ce sont les plus âgés et les plus provinciaux de l'échantillon.
5- Les datas natives : à l'inverse, ce sont les plus jeunes ! Très actifs sur Facebook et les plus équipés en smartphones, ces relax du Net (24% des internautes) sont peu favorables à une réglementation ou à un encadrement du partage de leurs données, mais attendent des contributions financières conséquentes, à défaut d'avoir une opinion tranchée sur la data et ses problématiques.