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Le SMT tourne une page

Après huit années à la tête du SMT, Denise Bengioar ne s'est pas représentée à la présidence du syndicat qui adopte de nouvelles orientations.

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Denise Bengioar, présidente d'Addibell, a donc quitté la présidence du Syndicat du marketing téléphonique, des centres d'appels et des médias électroniques, après huit ans de travail en faveur de cette profession. L'un des chantiers phares du syndicat ayant été, ces dernières années, l'adhésion à la “Convention collective des prestataires de services dans le secteur tertiaire”, dont l'application a été étendue à l'ensemble des outsourceurs par l'arrêté d'extension publié au JO le 12 avril 2002. Un pas important dans la reconnaissance du secteur, puisque cette convention aura permis aux métiers des cen-tres d'appels d'acquérir un statut à part entière. Cette reconnaissance, souhaitée par les acteurs de la profession, ne pouvait s'acquérir que par l'élaboration d'une base commune et dans le respect de bonnes pratiques, à l'instar de celles des autres secteurs d'activité. Et même si, quelques années plus tard, le pari n'est toujours pas complètement gagné, l'élaboration de cette convention collective aura contribué à crédibiliser les métiers du téléphone. « Je retiens de ces huit années un combat difficile dans un secteur d'activité extrêmement porteur et où, depuis quelques années, il y a eu de nombreuses concentrations d'entreprises. Les gros outsourceurs n'ont d'ailleurs pas toujours compris ou senti l'intérêt de rejoindre un syndicat patronal professionnel », déplore Denise Bengioar. Fin 2004, période médiatique par excellence pour les centres d'appels, l'annonce d'un projet de label social, qui sera présenté lors du Seca 2005, aura scellé les divergences de vues. « Le projet de label social est une des raisons pour lesquelles je ne me suis pas représentée», explique Denise Bengioar, se refusant à reconnaître officiellement un moins-disant social dans les centres d'appels. Si la réalité est plurielle entre le quotidien des téléconseillers travaillant pour de gros outsourceurs, celui des salariés exerçant dans de petites structures ou encore dans des centres internalisés, l'image globale, elle, est bien souvent amalgamée. Le travail de reconnaissance se poursuit donc, appuyé depuis peu par les pouvoirs publics.

Martine Fuxa

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