Amiens : formations diplomantes à l'étude
Premier bilan formalisé deux ans après le lancement officiel du projet
"Amiens Ville des centres d'appels". Les responsables des centres d'appels
implantés dans la capitale picarde et les acteurs locaux et se sont réunis le 8
novembre dernier à l'initiative de Gilles de Robien, président du district du
Grand Amiens. Au cœur de cette table ronde, l'emploi. Selon les responsables
locaux en charge du développement économique, les huit call centers d'Amiens
emploient en tout 751 personnes. Roger Mezin, premier adjoint au maire et
président de l'ADNTIC (Agence pour le développement des nouvelles technologies
de l'information et de la communication) a rappelé les objectifs fixés pour
l'année 2000, soit 1 285 emplois. Pour atteindre ce chiffre si curieusement
précis, les autorités locales ont créé une structure de promotion de l'emploi
et des métiers du centre d'appels : Silisomme Ressources Picardie. Regroupant
les compétences de différents organismes comme la Mission locale et l'ANPE,
cette entité aura pour mission d'informer et de positionner les candidats sur
les offres d'emploi et les formations, de répondre à l'offre de formation,
d'effectuer un suivi dans l'emploi, de mettre en place les outils d'évaluation,
de mener des études sur les filières liées aux NTIC et d'éditer des documents
pédagogiques à destination du grand public.
Un DEUST "centres d'appels" à l'Université
Pour valoriser les métiers du call
center, l'AFRC (Association française des centres de relation clientèle) a mis
sur pied un Club des représentants locaux des centres d'appels, un groupe de
travail accompagné d'une équipe de sociologues et de psychologues mis à
disposition par le président de l'université Picardie-Jules-Verne. « Il s'agit
d'une structure locale constituée de membres de l'AFRC et destinée à promouvoir
tous les projets liés à l'emploi, la formation et les réseaux télécoms »,
explique Eric Dadian, président de l'AFRC. L'université vient par ailleurs de
lancer une formation à distance, un DEUST "centres d'appels" et mène une
réflexion sur les possibilités d'élargir l'offre de formations. L'ouverture
d'une licence professionnelle et le développement de l'IUP pourraient ainsi
permettre de diversifier les niveaux de qualification. Des formations en
alternance pourraient également voir le jour.