Formation : les nouveaux supports digitaux
2) Serious game : ludique pour motiver
Effet waouh garanti avec le serious game. Utilisant les ressorts du jeu (points, classement...), son aspect ludique permet de motiver davantage les salariés. "Le serious game répond également à certains besoins, comme la simulation, mais aussi l'apprentissage par l'erreur et, enfin, l'aspect collaboratif à travers les classements", rapporte Philippe Riveron, président-fondateur de Learning CRM. C'est surtout la simulation qui est recherchée par les entreprises, afin de favoriser la pratique : "On apprend en étant confronté, de façon ludique, à des cas ou des situations réels", résume Jérôme Bruet.
Ainsi, Serious Factory, qui développe des outils 3D d'aide à la vente et de formation, a mis en place pour un opérateur téléphonique algérien un jeu où le joueur est un vendeur qui doit cerner la demande du client afin de lui proposer l'offre la plus adaptée. Inconvénient du serious game : le temps consacré, souvent plus long afin de s'immerger dans le jeu. Mais aussi son coût, aux alentours de 20 000 euros, contre 10 000 euros pour un module d'e-learning.
3) La classe virtuelle : l'interactivité en plus
Le principe des classes virtuelles est simple : le formateur, filmé, est suivi à distance par des apprenants. "Des conditions technologiques essaient de reproduire une salle de classe : possibilité de lever la main de façon virtuelle, tchat commun à l'ensemble du groupe et en privé avec le formateur, partage de présentations, possibilité de travail en sous-groupes...", énumère Steve Fiehl, cofondateur et chief innovation officer de CrossKnowledge, société spécialisée dans la formation à distance. Bref, on bénéficie des avantages d'une formation présentielle sans les contraintes. Mettre en place une telle formation nécessite néanmoins une certaine organisation : bénéficier d'une bonne connexion Internet, avoir une bonne carte son et, surtout, pouvoir isoler les apprenants afin qu'ils ne soient pas dérangés.