Une Journée qui s'impose
Une journée pour promouvoir les métiers de la relation client. L'idée de
l'AFRC (Association française de la relation client) a pris corps, pour la
première fois, le 17 octobre 2002. Moins de 24 heures pour valoriser auprès du
public une filière mal connue, en déficit d'image. Cette année, l'événement
s'est tenu le 25 septembre dans 20 villes de France. Au programme de cette
deuxième édition : des forums, ateliers, et la visite des centres d'appels de
plus de 100 entreprises. L'idée s'est même imposée au-delà de l'Hexagone. En
Italie, l'homologue transalpin de l'AFRC, CMMC, a organisé, le 16 octobre
dernier, sa journée de la relation client.L'AFRC doit procéder, le 13 novem-bre
prochain, au débriefing de l'édition 2003. Pour l'heure, « les premières
tendances sont bonnes », indique Dominique Lemoine, responsable de la
Commission collectivité locales et centres d'appels de l'association
professionnelle. Mis à contribution, les nombreux partenaires (ANPE, Afpa,
Greta, CCI, Adia, VediorBis…) et les différentes agences de promotion et de
développement des collectivités participantes parlent déjà de “succès”.
Premiers chiffres.
Plusieurs “journées en une”
A
Paris, 504 personnes se sont présentées à La Défense pour assister aux
conférences et rencontrer les entreprises associées à l'opération. En 2002, à
peine plus d'une centaine s'étaient déplacées. Selon l'Agence régionale de
développement (ARD), le “succès” de l'opération repose sur une meilleure
communication autour de l'événement. Seul point noir : aucun plateau n'a ouvert
ses portes ce jour-là. A Lille, 15 plates-formes téléphoniques ont été visitées
par 380 personnes. Les stands et ateliers ont attiré 500 curieux. En tout,
selon Entreprises et Cités, l'agence de promotion de la métropole du Nord, les
sociétés ont récolté 316 candidatures.A Tours, la journée organisée par l'ATRC
(Association tourangelle de relation client) a réuni 250 personnes sur le forum
et 160 pour la visite de 10 plateaux. Alain Denis, l'un des responsables, note
un visitorat « beaucoup plus qualitatif que quantitatif », dans le sens où «
beaucoup de visiteurs cherchaient à connaître ce métier, ses évolutions, ses
formes et les entreprises ». Au Mans, l'avis général constate également une
“meilleure qualité” du visitorat sur l'édition 2003. Cinq centres ont ouvert
leurs portes permettant à 500 personnes de découvrir de nouveaux horizons
professionnels. Une baisse de la fréquentation par rapport à l'an dernier où la
manifestation avait mobilisé plus 1 000 visiteurs. A Amiens, berceau de l'AFRC,
deux réunions ont contribué à informer environ 35 étudiants pour l'une, et
quelque 40 demandeurs d'emplois pour l'autre. La secrétaire générale de
l'agence TIC, Elena Fieraru, a comptabilisé 122 inscrits pour les visites
groupées de sept sociétés.A Cergy-Pontoise, le visitorat a plus que doublé par
rapport à l'an dernier (50 personnes). Près de 140 personnes ont répondu
présent. Une cinquantaine dont 20 étudiants ont visité le call center de la
CPAM de Cergy. A Poitiers, au Futuroscope, 600 Poitevins, dont 260 étudiants,
se sont rendus sur les six plates-formes ouvertes. Une enquête de satisfaction
a établi que 81,5 % des visiteurs ont trouvé les conférences intéressantes,
12,5 % incomplètes et 6 % inutiles. En Charente, 200 visiteurs se sont
présentés sur les sept plates-formes ouvertes ce jour-là. Certains d'entre eux
en ayant même visité deux. Sur les 67 fiches d'évaluation renseignées, 63 l'ont
été par des demandeurs d'emploi. 59 d'entre elles indiquent un intérêt pour
l'exercice de ces métiers. A Montbéliard, la manifestation ne s'est tenue que
l'après-midi. Elle a vu 130 personnes, réparties entre des étudiants (40), des
demandeurs d'emploi (50) et des professionnels (40). A Nîmes, la journée s'est
déroulée en deux temps. Le matin a accueilli environ 130 personnes dont 120
étudiants. Deux sites ont joué le jeu. L'après-midi s'est orienté sur une
présentation des apports de la relation client auprès des PME/PMI. vingt-sept
représentants d'entreprises locales étaient présents ainsi que quarante
étudiants.