Pour un front uni
Une bonne vingtaine de villes et régions françaises ont défendu leurs
atouts au SeCA 2000. Même si les relations qu'elles entretiennent entre elles
apparaissent empreintes d'une grande courtoisie, il n'en reste pas moins vrai
que la concurrence est là. Toutes rivalisent en matière de réactivité, d'offres
immobilières alléchantes, d'aides, de valeur ajoutée formation, etc. Normal,
classique et sain. Mais ce que l'on a ressenti, à travers la table ronde
réunissant les maires d'Amiens, Troyes et Rouen, ou encore les démarches de
l'ADNTIC de Picardie pour créer un réseau de "villes.com", c'est une volonté
d'aller au-delà de cette concurrence. De partager expériences et, pourquoi pas,
moyens. Une ambition noble et légitime. D'autant plus que la France souffre de
handicaps par rapport à ses voisins. Un front uni pour promouvoir ses atouts
serait effectivement le bienvenu. Ce peut être, aussi, un moyen efficace
d'attirer des centres paneuropéens qui sont encore loin d'être légion.