MAAF : le call center comme outil de délestage
« Nous voulons donner aux clients le maximum de choix quant aux médias
d'accès à nos services. » Pour Yannick Picard, directeur du développement et
des méthodes commerciales de MAAF Assurances (11 milliards de francs de chiffre
d'affaires), le centre d'appels constitue un vecteur de satisfaction et,
partant, de fidélisation de la clientèle. Elargir la palette des canaux
relationnels, c'est appor-ter un complément au réseau des 500 agences que
l'assureur met à disposition de ses 2 millions de clients.
Télémarketing en outsourcing
Depuis trois ans, MAAF
assurances a mis en place à cet effet un call center qui compte aujourd'hui une
centaine de téléconseillers répartis sur deux sites, à Paris et à Lille. Les
appels de la clientèle (1,2 million d'appels entrants par an) aboutisssent, via
un Numéro Indigo, sur le centre d'appels, qui traite 85 % des demandes et
reroute les 15 % restants du flux sur les agences. La vocation de ces deux
plateaux, dans une configuration définitive, est de décharger les agences en
saturation de trafic. « Il ne s'agit en aucun cas de transférer l'ensemble des
flux téléphoniques sur le call center, explique Yannick Picard. Les agences qui
sont en mesure de traiter correctement les appels ne sont pas dépossédées de
cette approche commerciale. Notre volonté de développer l'activité centre
d'appels traduit l'ambition qui est la nôtre d'optimiser les nouveaux créneaux
de communication et de nous adapter aux nouvelles formes de concurrence. » Les
deux plates-formes s'inscrivent en droit fil dans la stratégie de fidélisation
de l'entreprise. Mais MAAF Assurances a également recours à des sociétés de
télémarketing, en l'occurrence Téléperformance et Teletech. « Pour ce qui est
des opérations ponctuelles, nous utilisons les services de sociétés
extérieures. En revanche, les activités relevant de notre cœur de métier sont
traitées et continueront d'être traitées en interne », souligne Yannick Picard.