Les étapes à suivre
La première étape consiste à déterminer avec précision les besoins du
client. « Bien évidemment, le prestataire dispose d'une trame directrice ou
d'un mode opératoire. Mais celui-ci doit être adapté en permanence en fonction
des besoins des clients », précise Carole Santoni, (Armatis). Il est donc
important d'effectuer un travail de recueil sur les données du client afin que
le prestataire puisse identifier le champ d'action des collaborateurs qui
vont être délégués. Conjointement, il convient de mettre en place
l'argumentaire, les scripts et les scénarios qui seront proposés aux
téléconseillers. Soit le prestataire intervient sur une plate- forme déjà
existante afin de répondre à un besoin particulier. Soit l'annonceur dispose
d'équipes pour traiter les actions à forte valeur ajoutée et le prestataire ne
va s'occuper que d'opérations de réception. Une fois le cahier des charges
finalisé, une demande en interne est effectuée chez le prestataire afin de
connaître les téléconseillers potentiels. « Si le nombre en interne est
insuffisant pour répondre à la demande du client, une campagne de recrutement
est lancée avec des alertes auprès de l'ANPE et la presse », remarque Bernard
Barsznica, président directeur général d'ESDI. Généralement, le prestataire
essaie de trouver, en interne, les acteurs qui vont remplir la mission afin
d'éviter d'envoyer chez le client un collaborateur qu'il ne connaît pas. Dans
le même temps, il convient de déterminer si l'aspect prise en mains des
logiciels, et même des bases de données, relève du client ou du prestataire. «
A ce titre, il est à noter que le rôle du prestataire peut très bien déborder
sur celui d'une société de conseil afin d'éclairer le client sur les solutions
logicielles les plus efficaces à mettre à disposition », souligne Thierry Leduc
(AS-Com). La phase de signature du contrat détermine ensuite avec précision le
périmètre d'action mené par le prestataire via ses collaborateurs délégués.