La profession tient séance au ministère de l'Education
Grande première au ministère de l'Education nationale : le 16 décembre 99,
l'institution de la rue de Grenelle prêtait ses murs, sur l'initiative de
l'AFRC, à une réunion de réflexion sur l'opportunité de "créer un diplôme pour
le métier de téléopérateur". Pour débattre de cette question, le ministère a
convié autour de la même table des entreprises et organismes concernés par la
valorisation de la profession, soit une quarantaine de personnes. Parmi
lesquelles des représentants des associations professionnelles (AFRC, Ténor),
syndicat (SMT), sociétés de télémarketing (Addibell, Convergys, Eos),
organismes de formation et de recrutement (Reccatel, Colorado), agences de
développement (APIM), entreprises (9 Télécom)... L'objet de cette réunion
étant de "bien identifier le ou les métiers de téléopérateurs, d'en rechercher
les compétences, de recenser les besoins de formation et de voir quel diplôme
sera le plus adapté", les participants se sont au moins accordés sur l'urgence
à mettre en place un diplôme national d'Etat. Quant à la nature même dudit
diplôme... Bac + 1, Bac + 2 ou Bac + 3 ? Diplôme ex nihilo ou greffe d'un
module spécifique sur une formation déjà reconnue ? Les avis sont partagés.
Aucune échéance n'est fixée quant à l'arrêt d'une décision finale. Une deuxième
réunion devait avoir eu lieu 18 janvier 2000.