La Redoute expérimente le web call center en réel
Faciliter l'achat sur le Web en permettant à la clientèle internaute d'être
mise en relation vocale avec un conseiller sans interrompre la connexion,
contribuer à la satisfaction du client en lui apportant une information qu'il
ne trouverait pas sur le site, mieux connaître les attentes des internautes :
tels sont les objectifs recherchés par La Redoute dans l'exploitation de son
service "alloweb". A tout moment, le client en visite sur le site du
vépéciste, peut cliquer sur un bouton et choisir son mode de contact : voix sur
IP (micro multimédia, carte son, logiciel son) ou second poste téléphonique
(filaire, sans fil). Selon La Redoute, il s'agit d'une première en France en
matière de centre d'appels multimédia en réel. Une expérience qui repose sur la
solution "Internet voice button" de Matra Nortel Communications. « Nous en
sommes en phase de test marketing et commercial. Six téléconseillers du centre
d'appels de La Redoute ont été formés, sous la responsabilité d'un chef de
projet, pour répondre aux demandes de connexion des internautes, le système
étant couplé à l'ACD de notre plate-forme », explique Didier Lieven,
responsable des technologies avancées de La Redoute.
CTI indirect
Pour l'heure, expérimentation oblige, la relation n'est
pas directement établie entre le client et le conseiller La Redoute.
L'internaute doit d'abord signaler son nom, son numéro de client ou son numéro
de téléphone ; données enregistrées par une hôtesse chez Matra Nortel, qui
bascule ces informations sur le centre d'appels du vépéciste où un accueil
personnalisé sera alors rendu possible (« une espèce de CTI indirect », précise
Didier Lieven). Dès qu'il prend l'appel du client, le conseiller voit
apparaître sur son écran la page sur laquelle son interlocuteur est arrêté. Il
peut alors répondre à toutes questions, mais aussi, grâce à la technologie
"push", envoyer au client des pages Web complémentaires et engager un
déplacement simultané sur le site. Le service alloweb devrait bientôt intégrer
le "follow me" (pilotage à distance de l'internaute), le "chat" et, lorsque
l'équipement des Internautes sera probant, le visioweb. Le vépéciste se donne
trois mois pour étudier les retombées de ce service et décider de son
développement.