L'AFRC et la Cnil proposent un code de bonne conduite
L'AFRC (Association française des centres de relation clientèle) devrait
rendre public fin novembre un code de déontologie relatif à l'exploitation des
centres d'appels. Pas vraiment une charte de plus puisque ce code a été élaboré
communément par l'AFRC et la Cnil, et qu'il reçoit de ce fait le label de la
Commission nationale de l'informatique et des libertés. « Nous sommes sans
cesse, en tant que responsables de centres d'appels, interrogés par nos clients
: "A-t-on le droit d'enregistrer les conversations entre les conseillers
clientèle et les clients, pour quel type d'usage ?" Il s'agissait pour nous
d'apporter des réponses et de nous engager à respecter un certain nombre de
règles », explique Bruno Dunoyer de Segonzac, responsable de ce projet au sein
de l'AFRC et responsable du service clients particuliers de Bouygues Telecom.
Le travail de l'AFRC se décompose en deux axes majeurs : appels entrants et
appels sortants. Il précise par exemple que les enregistrements ne sont
envisageables que s'ils sont effectués à des fins de recherche de qualité et
dans le cadre de formations.
Pas d'annuaire inversé à des fins commerciales
Il précise que les annuaires inversés ne doivent pas
être utilisés pour des actions commerciales. Il rappelle un certain nombre de
règles, comme la nécessité de prévenir le client lorsque des écoutes sont
envisagées. « Il s'agit d'un document que nous avons voulu simple, avec un
rappel des lois. Il n'a aucune valeur coercitive. Mais c'est un texte de
référence, que ses signataires s'engagent et s'engageront à respecter »,
précise Bruno Dunoyer de Segonzac. Les signataires de ce code sont
nécessairement membres de l'AFRC. Tous devront se mettre en conformité avec le
texte et l'esprit du code avant de le signer.