Internet n'est pas un concurrent du centre d'appels.
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Quel avantage tirez-vous de votre centre d'appels ? La démarche directe
nous permet de réaliser un suivi plus fin de la relation avec le client. Nous
nous passons des intermédiaires. Et le direct est plus efficace, notamment
grâce à ses capacités de gestion. Qui sont vos clients ? Nous avons un quart
de clients nouveaux qui n'avaient pas d'assurance et trois quarts des clients
venus d'ailleurs, à la recherche des prix ou bien des services particuliers.
L'assurance auto est un produit sans émotion, alors même les clients aisés, les
cadres recherchent le meilleur prix. Les jeunes sont aussi très attirés par le
direct. Mais c'est une population à risque. C'est notre paradoxe. Globalement
notre clientèle est urbaine, avec un comportement traditionnel vis-à-vis de
l'auto. Dans la démarche du direct, Internet est-il concurrent du centre
d'appels ? D'après les études, notre clientèle est peu sensible à l'approche
multicanal. Nous allons ouvrir un site sur Internet à titre de test, mais ce
développement n'est pas primordial. Notre différence ici avec la banque
directe, c'est qu'en cas de sinistre, le client a besoin de conseils. Non, je
ne crois pas que l'on puisse générer une valeur ajoutée extraordinaire par le
biais d'Internet.