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Filière "téléopération" à l'ESC Pau : un démarrage prometteur

En 1997, l'école de commerce béarnaise lançait une formation complète aux métiers des centres d'appels. Les premiers diplômés ont vite trouvé un employeur.

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Trente-sept personnes diplômées et immédiatement embauchées en CDI : c'est le bilan dont peut s'enorgueillir l'Ecole supérieure de Commerce de Pau pour la première promotion de sa formation "Téléopération". Un enseignement mis en œuvre à l'initiative de l'ESC, mais aussi du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques, du Conseil régional Midi-Pyrénées, de la mairie de Pau, ainsi que de partenaires comme France Télécom, EDF, Atos, SG2, avec l'aval du ministère de l'Education Nationale.

UNE FILIÈRE À QUATRE NIVEAUX


« Nous avons souhaité mettre en place un pôle de compétences spécifiques aux métiers de la téléopération afin de favoriser l'emploi dans la région du Béarn. Et, de fait, tous les étudiants ont été embauchés au terme de la formation avant même la remise des diplômes », explique Marc Jauffrit, doyen de l'Ecole supérieure de Commerce de Pau. Pour offrir aux étudiants de réelles perspectives de carrière, l'ESC a organisé ses enseignements dans une logique de filière à quatre niveaux. Premier niveau : la formation au métier d'"agent d'appels", sanctionnée par un bac professionnel "services, option téléopérateur". Le deuxième niveau de formation concerne les métiers du help-desk (BTS, DUT). Les troisième et quatrième niveaux ont trait aux postes d'encadrement : deux formations aux métiers de superviseur et de chef de centre. Ces cycles se font par apprentissage. Par ailleurs, pour mieux rebondir sur la vague de croissance des centres d'appels, l'ESC Pau propose des sessions de formation continue conçues en partenariat avec Atos, SG2 et France Télécom. « Ces modules permettent aux professionnels de valider leurs acquis », souligne Marc Jauffrit. Enfin, l'ESC Pau dispose dans ses locaux d'un simulateur de centre d'appels de quatorze postes, dont deux de supervision. Pour la deuxième année de délivrance de ces enseignements, l'école de commerce compte sur des promotions plus fournies : de quinze à vingt étudiants par cycle.

MURIEL JAOUËN

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