Epsilog choisit la solution intégrée pour vendre ses logiciels
Passer d'un PABX classique à une solution "tout en un", c'est ce qu'a entrepris l'éditeur montpelliérain Epsilog, qui commercialise des logiciels pour les personnels paramédicaux. Toutes les opérations (vente, maintenance, help-desk) se font par téléphone. D'où l'importance d'une solution fiable et évolutive.
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«Pour nous, il est impensable d'avoir une interruption du système
téléphonique. Ce serait une catastrophe », affirme Stéphane Bernabé, co-gérant
et responsable du centre d'appels d'Epsilog. Cet éditeur vend et maintient le
logiciel Vega, à destination des kinésithérapeutes, infirmières et
orthophonistes. Le centre d'appels est composé de deux plateaux, l'un de quinze
agents pour les activités commerciales, l'autre de vingt téléopérateurs pour la
hot line. Auparavant, l'éditeur était équipé d'un PABX Lucent (aujourd'hui
Avaya) et d'un applicatif propriétaire pour le suivi de la relation client. «
Nous voulions une intégration entre la téléphonie et l'informatique, mais la
solution proposée par Lucent tenait du bricolage. C'est pourquoi nous nous
sommes mis en quête d'une solution de remplacement pour l'installation complète
», évoque Stéphane Bernabé. C'est Alliance Télécom, prestataire de services,
qui propose à Epsilog un package Avaya, l'IP 406, avec un CTI maison (ClickCTI
sous ActiveX). « Notre client ne voulait pas de PCBX pour ne pas être
tributaire de Windows. Par ailleurs, les PABX ne lui paraissaient pas assez
ouverts. La solution Avaya entrait dans le budget », raconte Alain Denis,
président d'Alliance Télécom. Selon cet installateur, la mise en place du
système a duré une semaine, et ce sans coupure téléphonique, inenvisageable
pour cette activité complètement dépendante de la bonne marche du centre
d'appels. L'installateur a même remonté d'un étage toute la connectique du
PABX, pour pouvoir basculer dessus en dix minutes en cas de problème. Opération
qualifiée de "très rassurante" par son client Epsilog. Auparavant, Stéphane
Bernabé, lui-même informaticien, a cherché à en savoir plus sur ce matériel
nouveau proposé par l'équipementier. « J'ai surfé sur le Web, sur des sites
français et européens, pour chercher des documents techniques, sans succès.
Jusqu'à ce que je tombe, par hasard, sur un revendeur français qui possédait la
totalité de la documentation en anglais. Je l'ai téléchargée et étudiée, avant
de dire banco », évoque le co-gérant d'Epsilog. Satisfait du CTI avec contrôle
ActiveX d'Alliance Télécom, Stéphane Bernabé en apprécie la connectabilité à
son propre système d'information et les capacités d'analyse du trafic. D'autant
qu'en tant que pionnier, il a pu négocier un bon tarif de la part d'Avaya. «
Grâce à une meilleure optimisation des deux plateaux, nous avons pu faire les
recrutements au bon moment. Rien que sur l'écart de masse salariale, le retour
sur investissement se fera en deux ans », estime le cogérant de l'éditeur
montpelliérain. Mais si Stéphane Bernabé n'a rien à redire sur le prix du
matériel, il n'en est pas de même en ce qui concerne la tarification des
licences logicielles, qu'il trouve exorbitante. « Ce sont les logiciels qui
donnent de l'intérêt au système. Or, le coût des licences représente 60 % du
prix total de l'installation, soit 58 000 euros. C'est excessif ! Nous, dans
notre secteur de l'informatique médicale, nous avons divisé les prix par quatre
et multiplié les ventes par six. » Un avertissement sans frais au constructeur
qui pourrait s'en inspirer dans sa stratégie de conquête du secteur des PME.