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Wincall devient son propre éditeur

Le groupe Supporter, spécialisé dans l'assistance technique, filialise son offre logicielle. Wincall devient éditeur et vise 3 millions d'euros de chiffre d'affaires pour fin 2003.

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Wincall devient filiale de Supporter et accueille en son capital CDC Kineon, capital risqueur de la Caisse des dépôts, qui apporte un million d'euros en guise de dot. Développée il y a une dizaine d'années par le groupe Supporter, commercialisée depuis un peu plus de cinq ans, l'offre Wincall repose sur un outil logiciel exclusivement packagé pour les services d'assistance en appels entrants (hot lines, help-desks, SAV). En prenant aujourd'hui une allure plus institutionnelle et juridique, Wincall devrait bénéficier d'une meilleure visibi-lité et d'un champ d'expression élargi pour son développement commercial.

Deux axes majeurs de développement


La filialisation devrait notamment pousser l'entreprise à diversifier son offre. « Nous resterons sur du contact entrant, c'est notre métier, précise François Silvain, directeur général. Néanmoins il n'est pas exclu que nous inscrivions notre développement dans les évolutions de la demande, en suivant deux axes majeurs : une offre pour service clients élargie à des fonctionnalités plus générales et à moindre valeur ajoutée, une approche de plus en plus en phase avec la notion d'engagement de service, de type infogérance : engagement sur les taux de prise en compte des problèmes, sur la traçabilité, sur les temps de résolution... » La société, qui emploie treize personnes, dont une grande majorité de techniciens, devrait incessamment recruter une personne au commercial, afin de mettre sur pied un réseau de vente constitué d'infogérants, d'intégrateurs et d'ASP. Wincall revendique 60 clients, pour quelque 700 hot liners qui utilisent quotidiennement le produit. En 2001, Wincall a généré un chiffre d'affaires d'environ 1 million d'euros. Contraintes opérationnelles de la filialisation obligent (définitions structurelles, nominations, recherche de capitaux...), les résultats pour 2002 ne devraient pas bouger. La société prévoit en revanche de passer à 3 millions d'euros fin 2003.

Muriel Jaouën

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