Vitalicom renoue avec la rentabilité
Depuis octobre 2004, les clignotants sont repassés au vert pour Vitalicom.
Anciennement SNT France, l'entreprise créée depuis décembre 2003 - avec pour
actionnaires à 50,1 % l'équipe dirigeante, à 30 % SNT Group et à 19,9 % Atos
Origin Services -, est parvenue en une année seulement
à revenir à la rentabilité. Comment cette entreprise déficitaire lors de sa
reprise a-t-elle renoué avec le profit ? « Nous nous sommes réorganisés. Chaque
centre est désormais autonome et efficace, explique Farid Akani, directeur
général délégué en charge du développement. Depuis octobre, l'entreprise a
généré du profit après un travail sur la productivité, marqué notamment par la
cession du site de Rennes et le déménagement du siège au cœur des unités de
production. » Dédiée à un seul client (Neuf Télécom), la structure rennaise a
donc été cédée à b2s. Parallèlement, Vitalicom s'est recentrée sur ses quatre
métiers - l'acquisition clientèle, la fidélisation, l'assistance et l'étude de
clientèle -, et sur ses huit sites de production, représentant au total 1 840
positions. Et si l'entreprise affiche des résultats
de chiffre d'affaires en baisse
(55 millions d'euros en 2004 contre 61,5 ME en 2003), elle retrouve
parallèlement le chemin de la rentabilité. «Actuellement nos niveaux de marge
se situent à 30 % de marge brute et entre 3 et 5 % de marge nette », souligne
Farid Akani.
« L'image de l'acheteur très court-termiste est en train de disparaître »,
ajoute-t-il, en évoquant la guerre des prix qu'a connu le secteur ces dernières
années
et qui semble s'atténuer au
plus grand profit de la qualité
des opérations.
Une politique RH volontariste
Autre credo que l'entreprise met en avant, la valeur ajoutée de
ses salariés. Vitalicom a en effet développé une politique de ressources
humaines volontariste qui s'appuie sur une culture forte du CDI (88 % des
effectifs) et des programmes de formation continue importants. Parallèlement,
pour parvenir à créer une réelle culture d'entreprise, Vitalicom décline sa
politique RH via de nombreux outils managériaux tels que la création d'un label
de qualité, d'une école de managers et d'un programme de gestion du stress.
« Ces résultats vont nous permettre de continuer à financer nos
investissements dans différents domaines : la gestion des ressources humaines,
les technologies
et notre capacité partenariale
à accompagner nos clients», explique Farid Akani. La ventilation des clients de
l'outsourceur démontre, par ailleurs, une large ouverture hors des fron-tières
de l'Hexagone. «Environ
30 % de nos contrats portent sur des activités européennes et 70 % sur le
marché français », souligne-t-il. Une volonté de s'ouvrir, en traitant depuis
la France des problématiques internationales, qui ne devrait pas s'infléchir.
Le dispositif : L'implantation de Vitalicom
L'entreprise s'est recentrée sur huit sites :
- Blois (350 positions),
- Reims (340 positions),
- Villeneuve-d'Ascq
(300 positions),
- Paris Beaubourg
et Villepinte
(260 positions),
- Lyon (210 positions),
- Tarbes (230 positions),
- Nancy (150 positions).