Victoria Line ouvre 300 postes à Blois
Victoria Line, département abritant l'activité centre d'appels du groupe
Victoria, ouvre un centre d'appels à Blois. Installée sur une surface de 3 000
m2 en zone tertiaire, cette entité, qui devrait être opérationnelle au 1er
novembre, pourrait générer la création de 300 emplois d'ici trois ans. Pour
déployer ses nouvelles forces de production, le groupe Victoria a soupesé un
certain nombre de candidatures, parmi lesquelles Troyes et Montpellier. « C'est
la réactivité des représentants de Blois et du Loir-et-Cher qui a fait pencher
la balance. En une journée, ils nous ont fait rencontrer tous les
interlocuteurs potentiels », explique Xavier Dorange, responsable de l'offre
CRM du groupe. Victoria s'est engagé auprès du Département à y établir un
deuxième site si le développement du groupe le permet. Ce qui pourrait
représenter à terme 300 emplois supplémentaires.
Aide active de l'ANPE
Profil des candidats recherchés, avec l'aide active de
l'ANPE locale : de jeunes gens, sans nécessairement d'expérience dans les
centres d'appels, au moins bacheliers, de préférence bilingues, pouvant se
prévaloir d'une bonne culture générale et d'une bonne maîtrise de l'oral comme
de l'écrit. Bref, des perles rares. Que le prestataire emploiera en CDI. Et
rémunérera « 20 % de plus que le marché » - mais quel outsourcer dit
aujourd'hui autre chose ? Victoria Line, qui revendique un turn-over inférieur
à moins de 5 %, se prévaut également de pratiquer des tarifs supérieurs à la
moyenne. Le groupe, qui devrait réaliser en 2001 un CA de l'ordre de 50 MF,
dispose déjà à Puteaux (92) d'un call center de 150 positions. Par ailleurs, il
recherche d'ores et déjà des locaux (1 500 m2) au coeur de Paris. Parmi les
clients de Victoria Line, un échantillon de sociétés bancaires et du monde de
l'assurance (AGF, Indosuez, Crédit Agricole...), pour lesquelles l'outsourcer
souhaite faire montre d'un certain standing et pouvoir recruter des effectifs
le plus "en phase" possible avec l'univers de ses clients. Pour ces derniers,
exit la banlieue parisienne, exit la province.