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ViaMichelin trace sa route

Démarrée l'été dernier, l'activité B to B de la filiale du Groupe Michelin s'appuie sur l'outil Siebel et la télévente pour vendre produits et services de géolocalisation.

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ViaMichelin trace sa route. Et celle de ses clients. Créée fin 2000, la filiale à 100 % du Groupe Michelin "conçoit, développe et commercialise des produits et services numériques d'aide à la mobilité à destination des usagers de la route". Présente dans cinq pays d'Europe, la société a démarré réellement son activité à la mi-2001. Date à laquelle, l'offre B to B, Business Services, a commencé à voir le jour. Cette "business line" propose des solutions de géolocalisation ou encore de calculs d'itinéraires sur médias numériques (Internet, Minitel, terminaux mobiles...) pour le compte de sociétés disposant, notamment, de points de vente. Les équipes sont opérationnelles depuis l'été dernier avec comme prérogatives : la commercialisation, le support et le marketing des produits. Partie de zéro, l'activité est flanquée d'entrée de jeu des outils à même de gérer l'information clients ou encore prospects. A savoir : un progiciel CRM Midmarket (Siebel eBusiness 7) et des cellules de télévente. « Notre base clients est trop vaste pour ne pas se permettre de bien la gérer. Siebel permet de jalonner les différentes étapes de la vie du client », explique Frédéric Hougard, responsable Marchés Services aux entreprises. D'où l'investissement, dès le départ, dans l'outil de l'éditeur nord-américain. « Il nous offre la capacité de suivre et partager la relation avec le client et avec les différents services de l'entreprise. Il nous donne aussi la capacité de parler de façon homogène », poursuit Frédéric Hougard, satisfait du choix de son entreprise. Un discours que la télévente doit relayer. Des équipes (4 à 5 personnes) présentes dans chaque pays gèrent les contacts entrants (téléphone, mails) et sortants sur des fichiers « que nous qualifions nous-mêmes », tient à préciser le responsable. L'objectif 2003 est de qualifier quelque 40 000 entreprises. Des compétences sédentaires de niveau 1 renforcées par celles des "vendeurs", plus orientés dans la gestion des portefeuilles clients. A terme, la télévente pourrait compter une dizaine de personnes.

Nicolas Seguin

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