Un partenariat gagnant-gagnant
« L'idée de partenariat implique aussi celle de “gagnant-gagnant” », estime
Gérard Jacque, directeur des systèmes d'information de l'Ipeca. Un concept qui
ne reste pas lettre d'intention. En effet, après six mois de collaboration, la
possibilité d'effectuer un partage de la plate-forme se fait jour. En cessant
d'être dédiée, elle pourrait donc être mutualisée ; ce qui représente un
intérêt financier pour l'Ipeca et ouvre la possibilité à Webhelp d'optimiser le
travail de ses téléopérateurs. « C'était une possibilité prévue
contractuellement, précise Gérard Jacque. Cependant, à l'échéance des six mois,
nous n'avons pas retenu cette option pour privilégier la constance dans la
qualité. » Cet exemple illustre l'effort de Webhelp qui renonce à mieux
utiliser ses téléopérateurs et de l'Ipeca qui ne bénéficiera pas de la légère
baisse des coûts que la mutualisation aurait engendrée. « C'est un choix que
nous avons fait ensemble : celui de privilégier la qualité. » Autre
illustration de ce partenariat : la manière dont les contrôles sont opérés. Au
départ, l'Ipeca a instauré des contrôles extrêmement rigoureux, avec des
écoutes assez nombreuses, l'ensemble du “chiffrier” était épluché, des
vérifications entre les factures de France Télécom, les données des PABX et ce
que facturait le prestataire, etc. Preuves ayant été fournies que le partenaire
respectait ses engagements, la relation s'est nouée dans la confiance
permettant d'aller plus vite et plus loin. « Aujourd'hui, la relation de
confiance est évidente et nous fait gagner du temps : le contrôle aléatoire à
la place du contrôle systématique est un gain de temps évident », conclut
Gérard Jacque.