Smart Télécom : un audit pour des économies
L'ouverture du marché français des télécommunications à la concurrence
laisse les entreprises devant de multiples choix d'opérateurs et pléthore
d'offres. Il n'en est que plus difficile de s'y retrouver. Créé en avril
dernier, Smart Télécom conseille les sociétés désireuses d'optimiser leur
budget télécommunications, Internet compris. « Aujourd'hui, il est délicat pour
les entreprises de comprendre et de décrypter les offres des opérateurs », note
Alain Muleris, l'un des fondateurs de Smart Télécom. Parti de ce constat, le
prestataire de service offre son expertise et propose des solutions en
adéquation avec les besoins réels de l'entreprise en matière de téléphonie ou
d'Internet.
Audit, simulation et préconisation
La
démarche se déroule en trois étapes distinctes. Tout d'abord, un audit est
effectué afin de bien comprendre le métier du client et ses besoins en termes
de télécommunications. Au cours de ce diagnostic, les factures téléphoniques
sont détaillées et donnent lieu à une simulation avec les tarifs de tous les
opérateurs du marché. Par la suite, l'offre la plus réaliste et la plus facile
à mettre en oeuvre est proposée au client en toute impartialité. Le résultat de
l'audit ne donne pas toujours la préférence à un seul opérateur. L'entreprise
peut s'en voir proposer plusieurs suivant le type de communications
(internationales, mobiles, etc.) qu'elle est amenée à passer. Enfin, le conseil
s'étend à l'évolution éventuelle de l'infrastructure technologique développée
(PABX...) et peut préconiser des prestataires. Selon Alain Muleris et Alain
Duvard, anciens dirigeants de BVRP Software et fondateurs de Smart, jusqu'à 40
% d'économies annuelles peuvent être réalisées sur les factures de téléphone.
Mais la particularité de l'offre réside surtout dans le mode de rémunération de
la société. Il est directement lié au résultat et varie entre 35 % et 50 % de
l'économie réalisée par le client. « Nos clients enregistrent en moyenne entre
20 % et 30 % d'économies, essentiellement sur les communications
internationales et mobiles », indique Alain Muleris. Le marché ciblé dans
l'immédiat est celui des PME/PMI, sur lequel la société prévoit pour son
premier exercice un chiffre d'affaires d'1 million de francs.