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SeCA 2004 : une édition “très optimiste”

10 200 visiteurs et 346 congressistes du 25 au 27 mai 2004. Cette année, le Salon européen des centres de contacts et de la relation client a généré un flux d'affaires important. Bilan de ces trois jours avec Corinne Zarzavadjian, son commissaire général.

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Quel est le bilan du SeCA 2004 ?


Corinne Zarzavadjian : Nous avons réalisé cette année un salon extrêmement “business”. Les exposants étaient satisfaits de cette dimension d'autant que le climat économique du mois de mai était plutôt morose. Cette édition, bien au contraire, s'est donc révélée très optimiste avec le sentiment d'un frémissement de reprise. Nous avons organisé plus de 500 rendez-vous d'affaires qui ont permis des rencontres fructueuses entre les exposants inscrits et les décideurs, porteurs de projets. Par ailleurs, les débats sectoriels ont suscité un vif intérêt. Cette année, les secteurs de la Banque-Assurance, des cellules de crise, de la Distribution, du B to B et du Service public étaient particulièrement à l'honneur.

Quels en ont été les principaux temps forts ?


C. Z : La visite du ministre Gilles de Robien a été l'un de ces temps forts. Cela prouve que le gouvernement s'intéresse à cette profession et qu'il étudie les moyens à mettre en œuvre pour la valoriser davantage. La conférence destinée aux PME et aux PMI a également rencontré un vrai succès. Nous avons, de plus, renoué lors de cette édition avec des acteurs des ressources humaines, absents ces dernières années. Il nous a été reproché, dans le passé, de trop axer le salon sur les technologies. Même si ces technologies demeurent, les visiteurs viennent de plus en plus pour la partie ressources humaines et les services.

Quelles seront les grandes orientations de l'édition 2005 ?


C. Z : Nous allons renforcer la phase de détection de projets pour les rendez-vous d'affaires, menée six mois avant le début du salon auprès d'un fichier de 7 000 entreprises. Nous souhaitons aussi poursuivre sur la voie de la valorisation de la profession auprès des institutions et de l'économie. De plus, nous prévoyons de monter un pavillon des outsourceurs en faisant participer un nombre important de sociétés de services et en donnant leur chance aux structures, jeunes ou plus “petites”, désireuses de se faire connaître. De nouveaux secteurs tels que le luxe et la santé seront mis à l'honneur et nous dédierons une journée aux questions induites par l'off-shore. Quant aux dates, elles ont été avancées au 12, 13 et 14 avril pour que les exposants puissent gérer les contacts pris sur le salon avant l'été !

Martine Fuxa

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