Plantronics se lance dans la gestion de parcs
La dernière grande nouveauté de Plantronics n'est pas un casque. Mais une
offre de services originale : la mise à disposition et la gestion de parcs de
micro-casques. Ciblant plus spécialement les grandes structures (à partir de
200 positions), cette offre, déclinable à échelle européenne, veut apporter une
solution globale aux problèmes d'entretien, de renouvellement et d'extension
des parcs. « Nous sommes partis d'un certain nombre de constats, explique Eric
Extier, directeur général de Plantronics. En matière d'hygiène, par exemple,
certains call centers devraient s'aligner sur les structures anglo-saxonnes, où
l'on n'attend pas que les oreillettes se détériorent pour les changer. La
normalisation européenne, ainsi que l'intérêt croissant de la médecine du
travail pour les centres d'appels ne peuvent d'ailleurs que contribuer à un
meilleur respect des règles d'hygiène. » Mais l'acuité des besoins est
également flagrante en ce qui concerne le suivi et la maintenance du parc, la
gestion des pièces détachées et des accessoires ou encore les questions
relatives à la tolérance du niveau sonore. L'offre de Plantronics repose sur
un abonnement global : centralisation de la gestion des parcs, accès sécurisé
au logiciel de gestion via Internet (tous les articles étant numérisés à
l'unité), uniformisation des outils dans un contexte multisite, changement des
pièces dites "d'hygiène" tous les six mois, formation des téléacteurs à
l'utilisation du micro-casque, gestion d'un stock in situ, remplacement de
produits défectueux dans les 24 heures, hot line européenne avec Numéro Vert
pour les utilisateurs, reprise du parc installé. Pour les entreprises, le coût
mensuel de ce service sera calculé sur la base d'une facturation allant de 28 à
60 francs par position. Soit, pour un centre d'appels de 200 positions, entre 5
600 et 12 000 francs par mois (pour une hypothèse de prix de casque à 850
francs) : l'équivalent de 6 à 14 casques, autrement dit 3 % à 7 % du parc
effectif. « Les cas ne sont pas rares où l'on enregistre des taux de
renouvellement de 50 à 100 % entre la première et la deuxième année », remarque
Eric Extier.