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Phone Avenir, une offre intégrée téléphone-logistique

Installée à 70 km de Rouen, la société cible les entreprises de vente à distance et d'édition. Avec un modèle intégrant télémarketing, logistique et routage.

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«Aujourd'hui, limiter sa prestation au seul télémarketing, c'est prendre le risque de s'inscrire dans un marché banalisé. » Pour Pierre Simon, gérant de Phone Avenir, le téléphone trouve sa valeur ajoutée dès lors qu'on l'adosse à une activité complémentaire et intégrée. En, l'occurrence, la logistique VPC et presse. Créée en 2000, implantée à Douains, commune de 150 habitants à 70 km de Rouen, Phone Avenir s'est construite autour de trois pôles : le télémarketing, la logistique et le routage. Un plateau téléphonique (émission et réception) de 25 postes, répartis sur une surface de 1 000 m2, un entrepôt de stockage de 4 000 m2 (tout informatique avec couplage web pour le client), une infrastructure d'impression laser recto verso d'une capacité de 4 000 documents par heure. « Ce dispositif nous permet d'être très réactifs et de pratiquer, par exemple, l'envoi d'abonnement ou de colis dans la journée même du contact téléphonique », souligne le gérant. Phone Avenir a réalisé en 2001 un CA de 840 000 E et vise le million d'euros pour 2002. Le télémarketing pesant 50 % de cette activité. « Un bon équilibre », selon Pierre Simon, qui précise que le télémarketing, plus coûteux que la logistique, ne doit pas dépasser ce ratio. La société traite chaque mois 15 000 appels en émission et 8 000 en réception, pour un volume mensuel de 25 000 colis expédiés. Aujourd'hui, la société entend se développer rapidement et recruter en conséquence. Avant de choisir Douains, Phone Avenir a hésité entre Cherbourg (trop éloignée de la clientèle), et Mont-Saint-Aignan (proximité avec Quali-Phone). Le bassin local de recrutement permettant au final à l'activité télémarketing de s'exercer avec des équipes stables, sédentarisées, pour une moyenne d'âge de 30-35 ans. La société a bénéficié de l'aide du Conseil Général de la Seine-Maritime et du Crédit Industriel de Normandie, « la seule banque qui ait accepté de nous financer sur les cinq que nous avons sollicitées ».

Muriel Jaouën

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