Noos : une force de vente supplétive
Près de 50 % des contacts transformés en abonnements… Pour un simple
“assistant commercial”, Noossy s'en sort plutôt bien. La petite fourmi
humanoïde en 3D imaginée par Noos est née en septembre 2002. Travailleuse, elle
évolue depuis sur huit bornes interactives disposées à Paris (3 boutiques Noos
et 5 distributeurs type Fnac, BHV) et s'appuie sur la technologie de la société
Cyber'Act (voir encadré). Sa mission : renseigner sur l'offre du
câblo-opérateur (Internet et Télévision) et générer des ventes. Si Noos reste
peu disert sur ce dernier point, la mascotte affiche une efficacité étonnante.
Les objectifs inhérents à sa mise en place sont atteints : l'économie d'échelle
est réalisée, l'intérêt du prospect est indéniablement suscité ; enfin,
l'interactivité l'est à tout point de vue. Et pour cause, deux téléconseillers
basés à Amiens chez Intra Call Center sont en charge de donner vie à Noossy.
Convivial, l'argumentaire s'agrémente selon les questions de “push” de
documents détaillant l'offre. La durée des conversations dépasse allégrement la
dizaine de minutes. C'est peut-être le seul point noir du dispositif. Et
encore… Ce sont les passants qui se prennent au jeu. Au point qu'ils acceptent
bien souvent de se faire tutoyer si Noossy le leur demande. Cette proximité
permet d'envisager à terme d'autres missions. Comme celles d'opérations simples
de services clients. Noossy pouvant être, par exemple, un médiateur de premier
ordre entre le client et la marque.