Michel Bourdier (Ville d'Angers) : « 400 emplois créés autour des centres d'appels »
Selon le directeur du développement économique de la ville d'Angers, la filière des services clients est d'autant plus intéressante qu'elle est fortement créatrice d'emplois. Même si elle ne constitue pas le seul vecteur de développement pour la Ville.
Qu'est-ce que le site @robase ?
Michel Bourdier :
Le site @robase est un immeuble qui appartient à la Ville d'Angers. Il a été
conçu selon un cahier des charges bien spécifique en collaboration avec des
prescripteurs et en fonction de notre connaissance des impératifs des centres
d'appels. Il répond semble-t-il parfaitement à l'accueil des entreprises de ce
secteur. C'est un espace de 4 000 m2 de bureaux en open space précâblés,
préaménagés par plateaux de 1 000 m2 que l'on peut subdiviser en deux. Il est
situé à proximité du centre ville afin de bénéficier des réseaux de transport,
des services de restauration, de détente et de loisirs, et est connectable à la
boucle optique angevine.
Pourquoi dédier un tel site à la filière des centres d'appels ?
M. B : Il y a deux réponses à cela. Tout
d'abord, nous avons à Angers une tradition d'accueil des entreprises qui
consiste à mettre à disposition un parc immobilier public en blanc.
C'est-à-dire que nous construisons des bâtiments d'activités qui constituent de
véritables produits d'appel. Deuxièmement, le tissu économique angevin est
composé, pour une grande partie, d'entreprises manufacturières dans le domaine
de l'électronique et de l'informatique. Il est nécessaire de rééquilibrer cette
uniformité par des activités de service, notamment dans le secteur des NTIC.
D'autant plus que ce secteur connaît une croissance à deux chiffres. Il est une
source de création d'emplois. La filière des centres d'appels nous intéresse
vraiment mais nous n'en faisons pas notre unique cheval de bataille. C'est un
élément important de notre stratégie d'accueil des entreprises mais c'est loin
d'être le seul.
Où en est la commercialisation de l'espace @robase ?
M. B : Seulement un an après le début de la commercialisation d'
@robase, nous sommes déjà quasiment complets. Ce sont quatre sociétés qui vont
s'installer, avec pas moins de quelque 400 créations d'emplois à la clé. La
question qui se pose à nous aujourd'hui est de savoir si l'on en fait un
deuxième. Les études sont pour le moment en cours. En attendant, nous avons mis
en place des solutions alternatives, produits immobiliers que nous sommes en
train de finaliser, en particulier sur la technopole. Ils seront disponibles
dès la fin de l'année.