Les entreprises maîtriseraient mieux leur projet CRM
La deuxième édition du "Baromètre du CRM", réalisé par planeteclient.com en partenariat avec Point Information Systems, dévoile les principales caractéristiques des projets CRM initiés par les entreprises françaises. Avec une tendance à leur maîtrise.
Le "Baromètre du CRM" 2001 a été établi par planeteclient.com, en
partenariat avec Point Information Systems, à partir d'un questionnaire en
ligne accessible du 22 août au 3 octobre derniers et d'une campagne
d'e-mailing. Sur les 928 entreprises qui ont été retenues comme échantillon, 89
% sont issues du secteur tertiaire. Les très petites entreprises et les PME
occupent le haut du pavé avec 65 % des réponses alors que la part cumulée des
grands et très grands comptes s'établit à 35 %. Les secteurs d'activité les
plus représentés sont le conseil (29 %), les hautes technologies (24 %), le
commerce (18 %), l'industrie et la banque-assurance (9 %). A noter que 52 % de
ces entreprises ont initié un projet CRM à destination de la cible B to B
contre 13 % pour celles qui l'ont orienté vers le B to C (18 % lors de la
première édition). En ce qui concerne les caractéristiques des projets, 61 %
sont menés dans une optique de fidélisation et de capitalisation sur les
clients les plus profitables. Seuls, 21 % ont pour objectif l'acquisition de
nouveaux chalands et 9 % la réduction des coûts. Si la plupart des répondants
(49 %) n'ont pas recours à une aide extérieure, ce n'est pas le cas pour les
grands et très grands comptes (respectivement 52 % et 58 %) plus friands en
prestataires extérieurs. En revanche, la conduite interne des projets va bon
train puisque 71 % des questionnés sont organisés en comité de pilotage, managé
pour 22 % par la direction générale, pour 37 % via un comité regroupant
plusieurs directions opérationnelles au sein de l'entreprise et pour 12 % au
niveau d'une seule direction opérationnelle. Des entreprises soucieuses
d'impliquer leurs salariés dans la conduite du changement. 63 % sensibilisent
leurs collaborateurs par la formation (29 %), la communication (50 %) et la
rémunération (6 %). Si les projets semblent plus ou moins menés de la même
façon, la mesure des retombées apparaît plus disparate. Alors que 22 %
déclarent ne pas mesurer l'impact de leur projet, une majorité le fait (59 %).
Si l'on entre dans le détail, à peine 24 % calculent leur retour sur
investissement. Pour les autres, la mesure des retombées se fait par le nombre
de nouveaux clients (18 %), le taux de fidélisation (21 %) ou encore leur
satisfaction (24 %). Des chiffres à mettre en perspective avec ceux qui donnent
l'état d'avancement des programmes. 6 % déclarent l'avoir finalisé, 25 % être
en phase d'exploitation, 29 % dans sa mise en oeuvre et 40 % en avant-projet.
Enfin, quand on leur demande de faire un bilan sur leur projet, 39 % des
entreprises se disent en attente de résultats, 26 % estiment que celui-ci a
permis d'orienter l'entreprise vers le client, 14 % d'atteindre leur objectif
prioritaire, 7 % jugent que cela ne leur a rien autorisé de plus, si ce n'est
l'automatisation de certaines tâches et 5 % avouent que leur programme ne
fonctionne toujours pas contre 25 % lors de la première édition. Une baisse qui
indiquerait alors que les entreprises maîtrisent mieux aujourd'hui leur projet
CRM qu'il y a un an.