Les cas de figure
Deux cas de figure peuvent justifier l'insourcing. Celui à vocation
récurrente, qui possède très souvent un caractère stratégique pour le donneur
d'ordres, et l'insourcing ponctuel, « où l'entreprise a simplement une vision
à court terme de ce qu'elle souhaite mettre en place avec les téléconseillers
», précise Thierry Leduc, Dg d'AS Com. Ainsi, l'insourcing peut très bien
s'inscrire dans une volonté, de la part du donneur d'ordres, de renforcer une
équipe déjà présente, afin de faire face à une pointe d'activité. Ce besoin se
traduit par une assistance technique ponctuelle (de 2 ou 3 mois), « où la mise
en place d'une nouvelle équipe déléguée ne va traiter que la relation client à
distance », commente Pascal Rougeau, directeur régional d'Ajilon IT Consulting.
Il arrive également que les clients disposent déjà d'une structure
organisationnelle adaptée mais qu'ils aient, cependant, besoin de s'appuyer
sur des professionnels de la relation client à distance, leur cœur de métier
étant trop éloigné de cette problématique. D'une manière générale,
l'utilisation de l'insourcing est principalement marquée dans les secteurs du
high-tech, des télécoms ou de l'informatique, avec une volonté de créer une
forte proximité entre les agents de clientèle et les forces terrain. « Les
opérations portent sur des avant-ventes pour des constructeurs informatiques,
avec des opérateurs attachés à animer les réseaux de distribution à distance,
tout en ayant un relais terrain », souligne Carole Santoni, directeur des
délégations et sites dédiés d'Armatis. Enfin, l'insourcing peut très bien se
justifier pour tester une société prestataire de services.