Lefranc et Bourgeois : un plateau par couches successives
Chez Lefranc et Bourgeois, fabricant manceau de couleurs, peintures et
matériels pour l'expression artistique (230 salariés pour un chiffre
d'affaires 99 de 250 MF), l'option centre d'appels remonte à 1990. « Le call
centre est générateur de rentabilité en termes d'image et de qualité de
service, de productivité à l'interne et d'épanouissement pour les personnes en
charge de la relation client », explique Pierre Ball, initiateur et
co-animateur du call centre. En 1990, l'entreprise décide de procéder à un
recentrage, en mettant en place une structure identifiée de traitement de la
relation client dotée d'un Numéro Azur spécifique, mentionné sur l'ensemble
des supports de communication Lefranc et Bourgeois. L'entreprise passe au cran
supérieur en 1995 en investissant dans la solution Enéide Conso + Soit un
investissement de 35 000 francs pour deux postes de travail. La définition des
paramétrages prendra un mois de travail, l'installation et la formation une
semaine. De 14 à 17 heures, les deux animateurs se partagent la clientèle :
l'un prenant en charge les demandes grand public, l'autre celles émanant des
groupes, associations, écoles ou lycées. Plus de 3 000 contacts sont
enregistrés chaque année, les deux tiers via le Numéro Azur, le tiers restant
via le courrier. A quoi s'ajoutent, depuis deux ans, les e-mails (encore
marginaux : cinq demandes par jour en moyenne) qui génèrent une réponse dans
la journée. Récemment, moyennant un investissement supplémentaire de 15 000
francs, l'entreprise investit dans l'équipement de deux nouveaux postes. Il
s'agit cette fois de mettre en réseau le centre d'appels avec le standard et
le laboratoire de l'entreprise. Chaque demande, qu'elle soit traitée
directement au niveau du call center ou basculée auprès des ingénieurs du
labo, est enregistrée dans un système central. Chaque contact y est classifié
et détaillé (date et heure de l'appel, nature de la demande, descriptif de la
réponse, "historique" du client...).