Le homeshoring, une alternative à la délocalisation à l'étranger ?
Selon IDC et son étude “Une alternative à la délocalisation des activités”,
parue en octobre 2004, 100 000 téléopérateurs fourniraient déjà des prestations
de centre d'appels “homeshore” aux Etats-Unis. Le “homeshoring” consiste à
délocaliser son activité auprès de travailleurs à domicile. Créée en janvier
2002 par une équipe d'ingénieurs et d'informaticiens issus de laboratoires Cnet
et CEA, la société française Callbooster (www.callbooster.fr) se positionne sur
les solutions télécoms et informatiques destinées à ce marché du
“homeshoring”. Après deux ans de développement technique et de mise en test de
sa technologie, l'entreprise annonce avoir testé son approche en
interconnectant 17 micro centres d'appels. Elle se prépare, dans une seconde
phase, à développer au niveau national un réseau constitué de plusieurs
centaines de téléopérateurs du troisième type (ni installé en entreprise, ni
sous-traité via des centres d'appels localisés). Disposant du statut de
travailleur en nom propre ou en EURL, le profil idéal, tel que visualisé par
les fondateurs de Callbooster, rassemble un niveau bac +2 minimum, une bonne
élocution, un bon sens de la communication, un esprit de synthèse, un carnet
d'adresses et un sens de la réciprocité. Un apport financier à la mise en route
du partenariat, ainsi qu'un temps d'immersion au sein d'un véritable centre
d'appels sont requis afin d'intégrer le réseau et fournir un service de qualité
aux clients. Cette activité sera alors pratiquée au domicile des intervenants
et pourra être compatible avec un partage de temps et complémentaire à toute
autre activité de télétravail.