La photographie territoriale selon Adia
Certains bassins d'emplois, comme ceux de la région parisienne ou
lyonnaise, sont enclins à saturation avec un nombre de centre de contacts
dépassant la centaine. La saturation guette aussi des régions comme
Marseille-Aix avec plus de 80 centres de contacts. Dans cette région, les
entreprises semblent pour l'instant livrées à elles-mêmes, mis à part les
accords de partenariat avec l'ANPE. C'est du moins l'avis de Katia Delmas, chef
de marché Téléweb Services chez Adia, qui fait part de ses appréciations pour
établir une photographie de la localisation des centres de contacts dans les
principales agglomérations françaises.
RÉGION PARISIENNE
- Marne-la-Vallée : une vingtaine de centres de contacts. - Melun
: une des régions qui pourrait devenir centre d'affaires pour les centres de
contacts. - Essonne : pas de centres de contacts répertoriés. - Val-de-Marne :
une vingtaine de centres de contacts. - Boulogne : avec les nombreux sièges
d'entreprises, une cinquantaine de centres de contacts sont comptabilisés. -
Seine-Saint-Denis : un département très dynamique avec une cinquantaine de
centres de contacts. - Paris Montparnasse : 150 centres de contacts. - Paris
Nation : 150 centres de contacts. - Levallois-Perret : 200 centres de contacts.
- Saint-Quentin, Versailles : respectivement, une vingtaine de centres de
contacts.
LYON
Près de 120 centres de contacts. Sa
situation rejoint un peu celle de Paris. Il y a moins d'outsourcers et le
marché est plus mûr. Un turn-over très disparate d'un centre à l'autre.
BORDEAUX
100 centres de contacts. Pas d'agence
spécialisée, mis à part Adia avec plus de 200 intérimaires. La ville ne semble
pas faire beaucoup d'efforts pour favoriser l'implantation des centres
d'appels.
LILLE
Agglomération très dynamique, avec
près de 100 centres de contacts. La ville dispose d'un club de centres d'appels
comme à Metz, Lyon, Lille, Rouen. Le bassin commence à saturer, la ville met en
avant la valorisation des métiers.
TOULOUSE
60
centres de contacts, dont Teleperformance et Cegetel, qui génèrent beaucoup
d'emplois. Pas de soucis de recrutement.
NANTES
45
centres de contacts. Cette ville ne montre pas un véritable dynamisme, mais
bénéficie encore d'un bassin d'emploi fourni.
MONTPELLIER
Avec près de 30 centres de contacts, le
secteur n'est pas encore saturé. Des développements sont attendus.
NANCY ET METZ
30 centres de contacts pour chaque ville.
Pas de difficulté pour recruter. Avec chacune leurs spécificités, ces deux
villes ont comme point commun leur dynamisme et une très bonne communication.
STRASBOURG
Bouygues Telecom est arrivé en juillet 2002
recrutant 150 personnes et doit relancer une vague de recrutement en 2003. Une
région qui, jusqu'à présent, n'a que peu de centres d'appels, mais qui va se
développer.
POITIERS
Ville très dynamique avec une
trentaine de centres d'appels.
LE MANS ET TOURS
Une
trentaine de centres de contacts. Les deux villes ont accueilli ces derniers
temps de nombreux centres, comme Egg, Mondial Assistance, etc. Aucune
difficulté pour recruter.
RENNES
Une trentaine de
centres de contacts.
ROUEN
Une ville très dynamique
côté agence de développement, une excellente communication, un club, tout est
mis en place pour favoriser les implantations.
ORLÉANS
Une trentaine de centres de contacts. Une ville
à potentiel.
ANGERS
Une vingtaine de centres de
contacts très technologiques avec peu de turn-over.
AMIENS
Une vingtaine de centres de contacts.
Aujourd'hui, cette ville dispose d'un noyau dur, mais par volonté politique, ne
souhaite pas trop développer ce secteur. NB : Les régions qui n'ont pas été
citées comme le Limousin, la Corrèze, la Haute-Vienne, la Creuse, l'Auvergne,
le Cantal, la Haute-Loire, l'Aude, le Gard, la Lozère, les Hautes-Pyrénées, le
Gers, Champagne, Ardenne, la Haute-Marne, la Haute-Saône, la Bourgogne ne
disposent que de très rares implantations.