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La Moselle a su créer une dynamique

Le département lorrain, grâce aux efforts de son Comité d'aménagement, de promotion et d'expansion, a imprimé une politique volontariste en matière d'accueil des call centers.

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Selon l'Association française des centres de relation clientèle (AFRC) et le cabinet Cesmo, la ville de Metz abrite 17 centres d'appels, dont trois outsourcers ou sociétés de télémarketing. Metz, avec les 380 000 habitants de son aire urbaine, est le premier pôle d'élection pour les centres d'appels dans le département, qui compte, lui, 22 sites pour plus de 800 positions. Sur les 1 600 personnes employées par cette activité en Moselle, 1 300 le sont à Metz, si l'on en croit son maire, qui parle d'un doublement imminent de ces effectifs. Depuis deux ans, une dynamique a été créée au sein du département pour développer l'activité des centres d'appels. Un réseau de facilitation des implantations a été mis en oeuvre, animé par le Capem (Comité d'aménagement, de promotion et d'expansion de la Moselle) et sensibilisant les élus locaux à la vente d'espaces publics et à l'amélioration de l'offre immobilière. Des efforts qui ont porté puisque le parc immobilier disponible se situerait aujourd'hui entre 20 000 et 30 000 m2. En mai 2000, le Capem rejoignait l'Alliance européenne des centres d'appels (ECCA) qui regroupe 5 agences de développement économique européennes. Une politique de réseau qui a valu à la Moselle et à Metz d'accueillir, en septembre 2000, le britannique Xtrasource et ses 150 positions programmées sur trois ans. Après le Nord, la Moselle est le deuxième département frontalier français pour l'implantation de centres d'appels.

Muriel Jaouën

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