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Hays Ceritex ouvre un site multiclient à Chalon

Après Le Mans, la filiale GRC du groupe britannique a choisi de s'installer dans une ville qui cherche à développer son économie tertiaire. 350 emplois devraient être créés dans les trois ans.

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Hays Ceritex persiste et signe. L'outsourcer avait annoncé en 2000 un programme de développement au rythme d'une ouverture de site par an avec 350 créations de postes à la clé. Après Le Mans, où il s'est implanté en juillet 2000 et où il emploie aujourd'hui 450 personnes, l'outsourcer s'installe à Chalon-sur-Saône. Avec l'objectif de recruter 350 collaborateurs dans les trois ans. Dont une soixantaine dès le démarrage de l'activité, fin avril prochain. « Pour la première fois, nous avons choisi de construire. Ce qui nous permet de mettre en pratique toutes les leçons tirées des divers environnements de travail qui sont aujourd'hui les nôtres sur nos différents sites d'implantation », explique Dominique Theveneau, directeur des services. Emplacement choisi : le parc d'activité des Bords de Saône, en périphérie de la ville de Chalon, où l'entreprise disposera d'une surface totale de 2 728 m2 (sur un terrain de 10 000 m2). Le permis de construire prévoit deux phases d'implantation : 219 positions livrées fin avril 2002, 146 positions supplémentaires créées soit dans la continuité de la première phase, soit au plus tard un an et demi après celle-ci (fin 2003-début 2004). Filiale GRC du groupe britannique Hays, Hays Ceritex emploie en France environ 2 000 personnes en équivalent temps plein, qui se répartissent sur cinq gros sites exploités en outsourcing (deux à Maison-Alfort, deux à Boulogne-Billancourt, un au Mans), sur deux sites dédiés en insourcing (un en Ile-de-France, l'autre à Strasbourg) et sur les divers plateaux insourcés directement chez le client.

Un investissement de 5,5 millions d'euros


Investissement consenti par Hays Ceritex pour son site chalonnais : 5,5 millions d'euros, dont 2,5 ME pour le poste immobilier et 3 millions d'euros pour l'infrastructure technologique (Avaya, Easyphone et développements internes). La région Bourgogne, le départe- ment de Saône-et-Loire et le Fonds Européen participent au financement de l'immobilier à hauteur de 17 %. Framatome-ANP apporte pour sa part une enveloppe de 530 000 euros à la réalisation du projet. Enfin, EDF, via sa filiale Safidi, injecte un prêt de 230 000 euros au taux bonifié de 3 %. Pour le recrutement, l'outsourcer travaille directement avec l'ANPE (méthode des "habiletés"). Sans souci majeur apparemment puisque, deux mois avant l'ouverture du site, l'agence pouvait déjà présenter à l'entreprise 150 personnes qualifiées. Et pour l'encadrement ? Le directeur des services confirme ici le discours tenu par nombre de ses homologues. « Il est difficile de trouver des cadres en province, notamment pour les problématiques de gestion un peu complexes. Nous comblons par la formation et la mobilité interne. » L'outsourcer bénéficie en l'occurrence de l'aide de la CCI, qui met en place pour lui des programmes de formations dédiés aux téléconseillers mais également aux encadrants.

Muriel Jaouën

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