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Fujitsu Siemens France : détecter 15 M€ par mois grâce au centre d'appels

La filiale française du fabricant informatique s'est dotée d'un centre d'appels de détection de projets et d'animation de son réseau de revendeurs. Un choix stratégique et manifestement rentable.

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Né fin 1999 d'une joint venture entre Fujitsu Computers Europe et Siemens Computer Systems, Fujitsu Siemens Computers recouvre plusieurs sites de production en Europe, des filiales implantées dans 25 pays européens et plus de 7 200 salariés. La société figure au deuxième rang européen en termes de volume d'ordinateurs vendus. Pour exploiter un portefeuille client où figurent la plupart des 1 000 premières entreprises européennes, Fujitsu Siemens dispose d'une force de vente de plus de 2 500 commerciaux, mais aussi d'un réseau de plus de 2 000 revendeurs. La filiale française, qui emploie actuellement plus de 150 personnes, occupe la cinquième place du marché hexagonal. Pour gagner des parts de marché, Fujitsu Siemens s'est doté d'un call center chargé d'animer le réseau de revendeurs indirects et de détecter des projets auprès d'une cible de grands comptes et de grandes PME. Une quinzaine de téléacteurs travaillent sur le call center à Nanterre, essentiellement en émission. Pour l'orchestration des campagnes d'appels sortants, le management du call center a choisi de s'équiper de la technologie FrontRange (GoldMine FrontOffice Sales & Marketing), installée par la société Séquoia Informatique. Un système qui gère un trafic quotidien d'environ 1 500 appels, pour plus de 1 000 mises à jour dans la base de données clients et prospects. Fujitsu Siemens Computers France dispose de l'une des plus importantes bases de données du groupe en Europe : près de 55 000 contacts personnalisés pour 27 000 sites recensés. Selon la direction opérationnelle du centre d'appels, le plateau de Nanterre génère chaque mois plus de 15 millions d'euros de projets commerciaux. Le taux de transformation serait par ailleurs beaucoup plus important sur la cible des PME que sur celle des grands comptes.

Muriel Jaouën

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